Comme prévu, la France est incapable de tenir ses engagements vis-à-vis de l’Europe anti-sociale. Les déficits publics, notamment, sont au-dessus des 3% attendus. Nous avons donc un an et demi de délai supplémentaire pour atteindre, en 2015, les 2,8%. Pendant ce temps, la légitime opposition à l’austérité devrait, à gauche du moins, en rester à ses jérémiades sur « l’Europe sociale », ses bavardages sur la mise au pas de la « finance » et ses rêves de politique keynésienne à l’échelle de la zone euro, avec une BCE subordonnée au politique, et une politique européenne elle-même subordonnée aux peuples- et non plus technocratiquement contrôlée par les experts de la Commission. Lire la suite