Dans le cadre de mon opération : Français regarde-toi dans un miroir avant de donner des leçons de droits de l’hommisme à la planète… Et dis-toi surtout que c’est de cette manière que les autres te voient… Enfin étonnez-vous de la montée des idées d’extrême-droite en France puisque le passé est caché, les crimes accomplis, les coupables tout est resté en place… pour demain peut-être..
Conclusion
L’histoire continue.
Au Parlement français : de la reconnaissance au déni de la réalité
« J’ai été bouleversé par ce documentaire et je dois dire que j’ai honte pour la France. J’espère que nous aurons le courage de faire toute la lumière sur cette face cachée de notre histoire pour que nous ayons enfin le droit de nous revendiquer comme la patrie des droits de l’homme. » C’était le 10 mars 2004 sous les lambris du Palais du Luxembourg. Ancien ministre et actuel médiateur de la République, Bernard Stasi a été désigné par les organisateurs de la neuvième édition des « Lauriers de la radio et de la télévision au Sénat » pour me remettre le prix du « meilleur documentaire politique de l’année ». À dire vrai, quand un mois plus tôt, j’avais été informée du choix du jury, présidé par Marcel Jullian, j’avais d’abord cru à une erreur. Un prix au Sénat pour « Escadrons de la mort : l’école française » : la nouvelle paraissait incroyable ! Ma surprise est à son comble quand j’entends les mots courageux de Bernard Stasi, premier homme politique français – à ma connaissance – à assumer ainsi publiquement la « face cachée de notre histoire ».