Les droits de l’homme: oui le monde change, il va dans le bon sens mais il a besoin de l’intervention des peuples.par danielle Bleitrach

droits-de-lhommeIl vient de se passer un fait important, le 10 décembre 2008, où était célébré le soixantième anniversire de la Déclaration universelle des droits de l’homme, l’Assemblée Générale des nations unies a enfin élargi la conception des droits de l’homme. Elle a reconnu les droits économiques, sociaux et culturels au même titre que les droits civils et politiques, en adoptant le protocole facultatif au PIDESC. Important quant au conscéquences comme nous allons le voir, mais important si l’on considère l’histoire du XXe siècle et celui du XXI e siècle qui s’amorce et ce que nous qui avons combattu sans relâche  avons produit, l’avancée historique dont nous sommes porteurs mais qui exige que nous ne relachions pas l’effort pour que les discours, les dispositions légales prennent vie.

Il y a soixante ans, le 10 Décembre 1948, l’assemblée générale des Nations Unies réunie à Paris avait approuvé et proclamé la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et a demandé à tous les états membres qu’ils publient le texte et qu’ils prennent toutes les mesures afin qu’il soit « distribué, exposé, lu et commenté dans les écoles et les autres établissements d’enseignement, sans aucune distinction fondée sur la condition politique des pays ou des territoires». Désormais si le protocole adopté par l’assemblée générale des nations unies est ratifié par les etats, les citoyens de chaque etat pourront porter plainte devant le comité de l’ONU, pour violation de leur sroit à la santé, au travail, à l’éducation.

Ce qu’il faut saluer par cette décision historique c’est la manière dont l’Assemblée générale des nations unies sans s’opposer aux droits civils les élargit en donnant un caractère concret, matériel à l’exercice de la citoyenneté, elle y ajoute le droit à la souveraineté, c’est-à-dire de fait qu’elle s’inscrit en faux contre la manière dont l’impérialisme occidental a jusqu’ici utilisé les droits de l’homme contre les peuples dans sa contre-révolution néo-libérale.

C’est la poursuite de l’acte fondateur des révolutions nord-américaines et française, mais aussi leur transformation en profondeur et cela n’a pu avoir lieu qu’à travers les combats du XXe siècle, combat contre le nazisme avec au premier rang le sacrifice du peuple soviétique, combat pour le socialisme et les droits à l’éducation, au travail, à la santé, combat pour la décolonisation, puis le néocolonialisme, celui des peuples exigeant leur libération. Là encore les communistes ont joué leur rôle donné leur sang aux côtés d’autres.

A tous ceux qui veulent faire honte de leur passé au communistes, dénoncer le socialisme qu’il soit opposé cette réalité là. Et que le combat de Cuba en serve d’illustration, parce que ce combat a été celui de l’humanisme socialiste mené dans les pires conditions. Voici ce que déclare pour l’agence Cubaine, Ángel Rodríguez Álvarez

« La proclamation de trente articles indique que tous les peuples et toutes les nations doivent s’efforcer afin qu’aussi bien les individus que les institutions, inspirés constamment par elle, fassent la promotion du respect de ces droits et ces libertés par l’enseignement et l’éducation, et qu’ils assurent les mesures progressives et de caractère national et international qui conduisent à leur reconnaissance et application universelle et effective.

Le droit à la vie, au travail, à la sécurité et à l’assistance sociale, à la santé, à l’alimentation, à la possibilité de se vêtir, d’avoir un toit et l’accès à tous les services sociaux nécessaires, ainsi qu’à l’éducation et aux soins spéciaux que demande la maternité et l’enfance, tous ces droits consacrés par la déclaration sont une partie des conquêtes de la Révolution qui dirige tous ses efforts à les satisfaire.

Le blocus économique, financier et commercial établi depuis presque 50 ans par le gouvernement des États-Unis contre Cuba représente une violation flagrante et grossière des droits de tout un peuple car son objectif est d’entraver son développement socio-économique et d’essayer d’obtenir une reddition par la faim et la maladie.

Malgré ce véritable état de guerre, l’île est un exemple de respect de ces droits humains qui ont été proclamés en 1948, autant par la participation active de ses citoyens dans toutes les questions qui les concernent directement que par les indices élevés d’attention à l’éducation et la santé qui ont été reconnus par de prestigieux organismes internationaux comme les propres Nations Unies.

La date du 10 Décembre, qui marque le Jour des Droits de l’Homme s’inscrit à Cuba dans le cadre de sa lutte pour la récupération des graves dommages causés par les trois récents ouragans, une tâche à la que participe tout le peuple et ses organisations sociales. »

Comme sont dérisoires les crétins anticommunistes de gauche qui usurpent y compris le titre de communistes et qui refusent de voir ce que le solcialisme, le combat des peuples porte en son sein, l’émancipation humaine à laquelle aspire la planète. ils seront balayés par l’histoire parce qu’ils n’auront pas su entrer dans ce combat planétaire.

Car il reste beaucoup à conquérir à partir de cet acte fondateur. Certes le protocole du PIDESC consacre l’indivisibilité des droits civils et des droits humains, et met en place le même mécanisme de contrôle que celui instauré depuis 1976 pour les droits civils mais dans le même temps il ne prévoit aucune sanction contraignante pour les Etats en défaut. C’est toute la relation entre l’Assemblée générale de l’ONU,; entre les principes de la Charte et les moyens de leur application qui sont posés, comme dans le cas d’illégalité manifeste que sont l’invasion de l’irak, le blocus. Pour vaincre l’illégalité des puissants, il faut que les peuples intervienent. Et c’est le rôle des communistes, des forces de progrès d’imposer les droits humains comme une réalité indivisible.
Danielle Bleitrach

22 commentaires

  1. Peut-on espérer que la souveraineté des Etats s’appliquera concrètement et en totalité, que l’ingérence des états impérialistes ne pourra plus s’appliquer parmi les peuples qui choisiraient une autre voie que celle du « libéralisme »? Ce serait une grande avancée . Peut-on rêver ?

  2. Bonjour,
    Je viens de découvrir ce blog où le monde semble se diviser en deux catégories : d’un côté les impérialistes occidentaux, de l’autre les pauvres colonisés. Je sais que cela va beaucoup vous énerver mais on ne peut s’empêcher de sentir, en lisant articles et commentaires, que les premiers sont les méchants qui ne pensent qu’à asservir et saccager pour le pouvoir et l’argent, et les seconds sont les gentils qui n’aspirent qu’à vivre dans une paix fraternelle en labourant leur lopin de terre sans plus d’ambition que de nourrir convenablement leur famille dans le respect des droits de l’homme et de la nature.
    Envisagez-vous le côté profondément raciste de ce raisonnement qui, ne vous en déplaise, se retrouve partout ici ? Y aurait-il une différence d’humanité entre un paysan bio vénézuélien et un trader de Wall Street ?
    Je pense que la nature mauvaise de l’homme est suffisamment bien partagée pour que les rôles puissent s’inverser sans problème.
    Par ailleurs, la haine de certains de vos commentateurs pour eux-mêmes à travers notre modèle de société fait peur.
    Quant à votre satisfaction relative à la liberté d’expression des participants régnant dans ce blog, m’est avis qu’il vaut mieux rester dans ligne que donner une opinion divergente. J’en ai vu se faire insulter pour pas grand chose. Incorrigibles communistes !

  3. @pedrito : une chose est sure, le jour où tous les états impérialistes auront disparu, ça va être le grand vide pour vous !

  4. Oui vous avez remarqué, dans une barricade il n’y a que deux côtés!!!
    par ailleurs je ne crois pas à la « nature humaine » sa seule justification est sa configuration à l’image de dieu ou du diable…
    Enfin, je suis bien d’accord avec vous touis les peuples ont leur part de crétins, de salauds, de gens bien, la seule chose qui les différencie est la politique de ceux qui les dirigent et là il y a quelque différence entre les colonisateurs et les colonisés, entre Bush et fidel castro ou Evo Morales… je n’y suis pour rien…

    Danielle bleitrach
    PS Et puis avouez que cela change un peu de la bouillie que l’on vous oblige à ingurgiter, j’ai envie de demander le remboursement par la sécurité sociale pour aération des cerveaux anesthésiés… En outre je ne veux pas parler à la place de pedrito mais avouez que c’est vous qui cherchez la baffer avec ce procès d’intention débile…

  5. sauuf que le trader bousille tout ce qui passe à sa portée, nos vie entre autres le paysan lui il nous donne à miam miam, oui les barricades n’ont que deux côtés chère Elsa

  6. Pour pedrito, c’était un peu pour plaisanter. Mais tout de même, certains trouvent dans la lutte une raison de vivre qui peut paraître douteuse au bout d’un moment.
    Et les gens qui nous gouvernent, sont-ils différents de nous ? Feriez-vous mieux ? Pourquoi n’y sommes-nous pas, au gouvernement ? Aucun système, tant que nous ne sommes pas menacés ou contenus physiquement, ne devrait nous résister s’il est objectivement injuste. On dit alors que les gens sont abrutis par de mystérieux manipulateurs, responsables de la publicité, de TF1, etc. Sans contrainte physique, je le répète, tout le monde est armé de sa conscience pour s’opposer. Justement, la nature humaine peu aimable pourrait se justifier par l’incompatibilité entre l’extraordinaire développement de cette conscience et notre mortalité. Au fond, ce qui adviendra de la planète en 2100, tous le monde s’en fout et voudra, au moment où il le pourra (car quand quand on peut, on veut), tirer à lui le plus d’avantages.

  7. Et dire que vous vous prenez pour un modèle de libre arbitre! Remarquez comme l’a trés bien montré Spinoza cela va avec l’idée d’une natutre humaine immuable puisqu’à l’image de Dieu… Le libre arbitre ne se conquiert un peu que quand on a conscience de ses limites, matérielles mais aussi de la manière dont nous sommes prédeterminés, agis plus qu’acteurs… C’est au prix de cette connaissance que vous pourrez acquérir sinon le libre arbitre à tout le moins la sagesse et la nécessité de la lutte sur vous même et sur les circonstances.

    je ressemble à Lucie dans les peanuts en train d’expliquer à Charlie brown pourquoi il est irrémédiablement taré, après elle demande un penny pour la psychanalyse. Donnez moi donc un penny…
    voici mon diagnostic; vous êtes un stéréotype vivant, pas une phrase qui ne soit sorti de l’almanache de la politique des idées reçues.
    un penny vous-disje!!
    danielle Bleitrach
    PS. Sur ce blog, on est de parfait « démocrate », mais on pratique aussi le dialogue socratique (à la savate), donc vous pouvez avancer maintenant ne nous demandez pas de ne pas répondre… Et quelqu’un qui prétend que certains trouvent dans la luttte pour l’égalité, la justice la paix une raison de vivre « suspecte », peut paraître lui-même assez suspect… dernière question avez-vous ne serait-ce que des enfants, moi l’idée de voir demain des enfants et des petits enfants, même pas les miens, avec des masques à oxygène payants ne me plait pas tellement, surtout si je suis sûre qu’ilos seront dans la catégorie masques usagés et de rebut…. C’est la différence entre une conscience large dans le temps et dans l’espace et celle d’un écureuil tournant dans sa cage…

  8. « Sans contraintes physiques on est tous armés de sa conscience pour s’opposer », comme c’est joli, moi à mon bisounours, je lui fais des bisous, des gentils des tout doux!

    Vous caricaturez comme le font tout les démagos, chose qui est ancré en vous sans que vous ne le sachiez, ce qui fait la différence comme vous dites entre un trader et un paysans indigène; que vous pensiez ainsi de l’information divulguée ici est tout à fait normal, si vous faites la démarche de la lire c’est déjà bien, essayer juste de prendre conscience de la façon dont vous enregistrer un discours dominant, si vous avez du mal, allez voir du côté de Bourdieu ou autre.
    Et jamais n’a été ici il me semble dénoncer une nature inhumaine de tout les peuples d’occident … Le problème se situe au niveau des institutions qui servent implicitement une fraction dominante.

    D’ailleurs, j’en suis qu’au début des études, la manière de faire perdre cet habitus a t-il été trouvé ? Par l’école et ce serait trop tard pour les « adultes » ? Car la contre-information ne suffit pas semble t-il. On pourra dire toutes les vérités, tout le monde ne les verra pas avec un oeil neutre…

  9. Mais vous n’avez vraiment rien compris! Viccmackey a raison!
    comment peut-on oser penser qu’un ouvrier et un patron, ne ce sont pas deux êtres égaux? Il ne faut être qu’un communiste pour penser de telles choses. Attendez, un ouvrier et un DRH par exemple n’ont certes pas tout à fait le même salaire (quoique j’estime qu’un ouvrier gagne largement assez en France, alors que des pauvres noirs crèvent la dalle dans leur pays…C’est d’une indécence de se plaindre et de faire grève quand on a de quoi se nourrir, en France!) mais bon ce sont DEUX ETRES HUMAINS et ils ont droit touts deux au respect alors un peu d’humilité quoi!
    bon,il est vrai que l’ouvrier râle plus que le patron et fait chier tout le monde en réclamant des augmentations de salaires, alors que 1200 euros par mois de quoi on se plaint, par les temps qui courent faut s’estimer heureux! c’est d’un pathétique d’ailleurs toutes ces revendications minables, alors que le patron il a fait des SACRIFICES pour arriver à bâtir son entreprise:! alors s’il a envie de casser son usine en la livrant à des sociétés de gestion de portefeuille, puis de la dépecer de ses machines pour les mettre dans un pays à moindre coût social, s’inspirer (et non voler comme disent les gauchos) du savoir-faire de ses ouvriers pour les enseigner aux ouvriers de ces pays à moindre coût social et partir avec la caisse (argent qu’il a gagné même s’il n’a rien produit), j’estime que c’est amplement mérité. C’est sa boîte après tout, c’est la règle du marché. Et si on ne le voit jamais mettre les pieds dans « son » usine, c’est peut-être parce que ses salariés le harcèlent, ou qu’il a autre chose à faire!
    Non, franchement, les communistes, vous êtes à côté de la plaque.Vous voyez un monde bipolaire, aucune nuance franchement, comme si par exemple les Palestiniens ne se défendaient pas! n’importe quoi! et alors vous allez aussi nous faire croire par exemple que si il y a des clochards dans la rue, c’est pas de leur faute? ah non c’est la faute du capitalisme, c’est ça?! vous voyez tout en noir, alors que tout ne va pas si mal, ….regardez, les actions remontent en bourse! ça prouve bien que les râleurs (c’est typiquement français, de râler) sont manipulés par les gauchistes et les communistes…
    Vivement un deuxième mandat de Nicolas Sarkozy ou que Ségo soit élue en 2012 pour vous casser une bonne fois pour toute et vous montrer c’est qui le chef.

  10. …l’extraordinaire développement de notre conscience…ou bien plutôt de notre  »égo », …du bon côté du zinc !

    BACCALAUREAT GENERAL SESSION 2007
    ÉPREUVE DE FRANÇAIS SÉRIES ES – S
    Durée de l’épreuve : 4 heures
    Coefficient : 2

    Objet d’étude : Convaincre, persuader, délibérer

    TEXTE C – Jacques Prévert, Paroles, « La Grasse Matinée »

    Il est terrible
    le petit bruit de l’œuf dur cassé sur un comptoir d’étain
    il est terrible ce bruit
    quand il remue dans la mémoire de l’homme qui a faim
    elle est terrible aussi la tête de l’homme
    la tête de l’homme qui a faim
    quand il se regarde à six heures du matin
    dans la glace du grand magasin
    une tête couleur de poussière
    ce n’est pas sa tête pourtant qu’il regarde
    dans la vitrine de chez Potin
    il s’en fout de sa tête l’homme
    il n’y pense pas
    il songe
    il imagine une autre tête
    une tête de veau par exemple
    avec une sauce de vinaigre
    ou une tête de n’importe quoi qui se mange
    et il remue doucement la mâchoire
    doucement
    et il grince des dents doucement
    car le monde se paye sa tête
    et il ne peut rien contre ce monde
    et il compte sur ses doigts un deux trois
    un deux trois
    cela fait trois jours qu’il n’a pas mangé
    et il a beau se répéter depuis trois jours
    Ça ne peut pas durer
    ça dure
    trois jours
    trois nuits
    sans manger
    et derrière ces vitres
    ces pâtés ces bouteilles ces conserves
    poissons morts protégés par les boîtes
    boîtes protégées par les vitres
    vitres protégées par les flics
    flics protégés par la crainte
    que de barricades pour six malheureuses sardines…
    Un peu plus loin le bistrot
    café-crème et croissants chauds
    l’homme titube
    et dans l’intérieur de sa tête
    un brouillard de mots
    un brouillard de mots
    sardines à manger
    œuf dur café-crème
    café arrosé rhum
    café-crème
    café-crème
    café-crime arrosé sang !…
    Un homme très estimé dans son quartier
    a été égorgé en plein jour
    l’assassin le vagabond lui a volé
    deux francs
    soit un café arrosé
    zéro franc soixante-dix
    deux tartines beurrées
    et vingt-cinq centimes pour le pourboire du garçon.
    II est terrible
    le petit bruit de l’œuf dur cassé sur un comptoir d’étain
    il est terrible ce bruit
    quand il remue dans la mémoire de l’homme qui a faim.

    Potin : nom d’une chaîne de magasins d’alimentation.

    Amicalement.

    Maurice Lecomte

  11. ça gagne 1200 euros un ouvrier ? et en même pas 35H je parie parce que entre les pauses, les grèves, les arrêts maladie, ouais toujours les mêmes, les grossesses,l’ouvrier c’est le ponpon et par sa faute Electrolux qui avait prévu 3,9 milliards de couronnes suédoises de bénéf cette année n’en fera que 3 milliards doit, je dis doit car certains insinuent toujours le doute, licencier 3000 salariés et pourquoi, parce qu’ils sont gentils et qu’ils auraient pu en virer deux fois plus, parfaitement et me virer tout le monde, euh non pour faire du profit il y a besoin d’un peu de travail, donc…
    Heureusement ça se passe pas en France et en route la hausse tendancielle du taux de profits.
    Vous allez voir que ces saletés là vont trouver des raisons douteuses de lutter, quelle engeance on leur donne des livres ils font des révolutions et même des blogs, saletés que je vous dis.
    Heureusement il y a un gentil, qui nous susurre tendrement devant la caméra pas cachée
    « cass toi pov con »
    tous les hommes se valent certains plus que d’autres.

  12. Socio13, Romu, Astrée (dont la piètre enfilades de sarcasmes est du meilleur goût), tout semble si évident pour vous, vous avez l’air tellement certains de détenir la vérité ! Si mes idées sortent toutes d’un catalogue usé, au moins peut on les trouver clairement référencées. Tandis que les vôtres, je ne les comprends tout simplement pas. Bon, apparemment il y a un truc pourri quelque part, un système, des institutions, quelque chose de mal ou dont on se servirait mal, qui peut nous berner et aller jusqu’à nous faire perdre notre libre arbitre sans crier gare. Que faire ? On ne sait pas trop par quel bout vous voulez l’attaquer mais on sent bien chez vous un soupçon de haine légèrement inquiétante. Vos arguments (qui ne donnent pas vraiment envie de poursuivre ces sympathiques échanges socratiques) sont la plupart du temps méprisants et pleins de rage et me confortent hélas dans l’idée que vous avez quelque chose de mauvais. Votre espace démocratique donne envie de fuir. Je pense que vous êtes inaptes à débattre tant vous semblez surs de vous, Spinoza, Bourdieu, tout ça est digéré depuis bien longtemps. Je vous laisse entre vous. Prenez ça pour de la faiblesse ou de la lâcheté si vous voulez, le Web n’est pas de toutes façons un repaire de courageux.
    PS : je n’ai pas compris non plus la question adressée par socio13 sur les masques à gaz et les enfants. Il faudrait la reformuler plus simplement s’il vous plaît, si vous souhaitez une réponse (j’en doute en réalité).Sachez éventuellement que je fais la plupart de mes déplacements à vélo, et cela même avant que mes amis du ministère du développement durable ne me l’aient demandé gentiment.

  13. C’est vrai qu’il n’y a aucune différence entre un trader et un paysan bio vénézuélien, entre mes copains maçons qui sont morts usés à moins de 60 balais, après avoir bossé pour 1000 euros nets par mois, et les actionnaires de 85 balais et plus qui continuent de palper leurs dividendes, après une dure vie d’exploitation des salariés et de spéculation boursière.

    Je n’apprécie pas du tout la provoc : comme le disent Danielle et bien d’autres amis qui ne se connaissent que sur la toile, il y a deux côtés à une barrière ou une barricade. C’est pas de mon fait, c’est comme çà.

    Je choisis d’aimer ceux qui sont du côté des opprimés.

    Parce que j’ai la mémoire de ma condition sociale, et que si je la trahissais, je trahirais mon père, qui m’a donné ces valeurs qui m’ont fait ce que je suis: un homme, imparfait, certes, mais surtout pas un salaud

    S’il te faut provoquer des gens comme nous pour te grandir, tu es tristement petit

  14. Il y aurait quelque chose de « mauvais » en nous, bien sûr comme disait reagan nous sommes l’empire du mal! je plaisante mais je me demande si à vos yeux nous ne relevons pas de l’exorcisme, tout cela parce que nous disons que le Capital existe, qu’il nous exploite, qu’il détruit la planète et vous vous répondez que le paysan bolivien peut être aussi coupable que l’autre.

    C’est faux, les dégâts ne sont pas du même ordre. Un Bush par exemple a réussi de par sa position, son idéologie, sa suffisans, bref sa folie de classe a accomplir le plus grand désastre qui se puisse imaginer, le mêlme salaud dénué d’aussi grands pouvoirs sera bien moins nocif? donc les mettre sur un pied d’égalité c’est dire n’importe quoi en psychologisant un problème qui ne relève pas de la psychologie individuelle.

    Si vous aviez assimilé Spinoza et bourdieu vous n’en seriez pas où vous en êtes…

    donc votre réponse est superficielle, irréfléchie, je vous le dis sans éméchanceté mais au contraire pour que vous vous rendiez compte de ce que vous dites réellement.

    danielle bleitrach

  15. Dernier mot, pour ma part en conclusion: t’es vraiment trop , avec ton air de nous prendre pour des demeurés. Je suis conseiller de salarié, camarade, et je viens d’accompagner TROIS nanas (sur un effectif de ONZE salarié-e-s) en arrêt de maladie pour dépression, jusqu’aux prud’hommes, parcequ’elles n’ont aucune autre solution si elles ne veulent pas crever que de se protéger contre l’arbitraire, les insultes, le mépris, les 22 caméras qui filment le moindre de leurs gestes et de leurs mots, les salaires de merde amputés illégalement, etc…etc…

    Et tu crois me donner des complexes, parce que j’ai choisi ce combat ? C’est moi, c’est nous, les haineux ? Les « méchants »? Ah, que j’aimerais que tu sois une femme, que tu bosses qqs mois dans cette boîte, avec deux tyrans, le patron et sa compagne nouvelle riche – et leur haine féroce envers ces salariés qui travaillent des produits dangereux pour que dalle et qui ne leur rapportent jamais assez.

    La haine est chez nous, les cocos ? Et l’amour chez Sarko et ses protégés ?

    Ben voyons !

  16. Bon, j’y vais de mon commentaire aussi. Dans un style différent pour varié. Si Viccmackey n’est pas déjà loin.
    « Sans contrainte physique, je le répète, tout le monde est armé de sa conscience pour s’opposer. »
    La conscience ne vaut malheureusement pas grand chose dans ce cas selon moi. Si on t’avait répété depuis toujours que la Terre était plate, tu ferais comme tout le monde, tu le penserais. Un intellectuel, un génie en ferait autant.
    Pour appréhender des idées différentes il faut d’abord les rencontrer puis tu peux en prendre conscience. Mais ça prend du temps. Soit tu lis et tu t’y intéresses, comme moi; soit tu prends le système dans la face, comme ton paysan bolivien ou Pedrito communista, là tu prends vite conscience.
    Le paradoxe, c’est que tu fais le gentil, mais tu dénigres bien plus la majorité des petites gens, sous prétexte qu’ils seraient stupides et voteraient n’importe quoi, que les « haineux » de ce blog, alors qu’ils ne font que comme toi, ils n’ont que tf1, le monde ou libération comme références et réflexions. « La fabrique du consentement », tu connais? Chomsky, il n’est pas communiste, ni « haineux » dans le style.
    La différence des ouvriers avec les lecteurs du monde, c’est qu’ils ont la deuxième option pour prendre conscience du système et de qui les exploitent, ils prennent la réalité dans la face. Ils ont donc des longueurs d’avance politique.
    Ce n’est pas de la haine, c’est de la résistance, de la survie fondamentalement, donc de la lutte, la lutte des classes…

    Fraternellement, tu fais parti des exploités aussi,
    Julien

  17. Regardez travailler les bâtisseurs de ruines
    Ils sont riches patients ordonnés noirs et bêtes
    Mais ils font de leur mieux pour être seuls sur cette terre
    Ils sont au bord de l’homme et le comblent d’ordures
    Ils plient au ras du sol des palais sans cervelle.

    *

    On s’habitue à tout
    Sauf à ces oiseaux de plomb
    Sauf à leur haine de ce qui brille
    Sauf à leur céder la place.

    *

    Parlez du ciel le ciel se vide
    L’automne nous importe peu
    Nos maîtres ont tapé du pied
    Nous avons oublié l’automne
    Et nous oublierons nos maîtres…

    *

    Ville en baisse océan fait d’une goutte d’eau sauvée
    D’un seul diamant cultivé au grand jour
    Madrid ville habituelle à ceux qui ont souffert
    De cet épouvantable bien qui nie être en exemple
    Qui ont souffert
    De la misère indispensable à l’éclat de ce bien

    *

    Que la bouche remonte vers sa vérité
    Souffle rare sourire comme une chaîne brisée
    Que l’homme délivré de son passé absurde
    Dresse devant son frère un visage semblable
    Et donne à la raison des ailes vagabondes.

    Paul Eluard

  18. Humour de l’instant…. Aprés l’affaire des « chaussettes » à Perpignan, on a les « chaussures » à Bagdad…. C’est quand qu’on s’habille gratis ?

  19. quand on arrêtera de faire porter le chapeau aux communistes pour le mettre sur la tête des vrais responsables…
    Danielle bleitrach

  20. quelle pantalonnade

  21. Si j’étais communiste, je dirais que j’ai été censuré. Mais comme mes commentaires sont à peu près sans intérêt, tout comme ce blog finalement, qui ne sert qu’à se faire du bien en le disant entre camarades et rien de plus, je m’en moque.
    Sergent Major Danielle Bleitrach, vous pouvez jouir de votre pouvoir en paix. One, two, free, four, i love communist corps !

  22. Les droits de l’homme en questions
    L’homme élabore de bons articles comme ceux de la déclaration
    Mais elles sont comme les lois appelées à être contournées.
    Il n’y a pas de hasard si nous connaissons des crises
    Nous trouvons des gens avec de grosses rémunérations
    sans responsabilités et même protégé par la loi.
    Nous ne cherchons pas le bien-être dans le travail.
    Mais le toujours plus, du toujours plus, jusqu’au précipice
    mais le précipice n’est pas pour tous.
    Quelques uns se fabriquent des ailes
    Les patrons, les banquiers et les syndicats
    unis dans ce système du toujours plus.

    la stabilité des prix peut apporter le bien-être de tous
    est figer le toujours plus de la spéculation
    et interdire les délocalisations des entreprises et leurs fortunes.
    Et régler les problèmes d’injustice entre les corporations.
    Blog sculptures Boisgerault
    http://www.artcritique.info


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