jacques Richaud: AVEC LUI (ET AVEC NOUS ? ) TOUT DEVIENT POSSIBLE.

La staracadémisation élyséenne a fait déjà couler beaucoup d’encre et dans un commentaire récent sur le sujet j’ai, comme d’autres, évoqué la « berlusconisation  » de notre République :

(IN https://socio13.wordpress.com/2007/12/18/nicolas-et-pimprenelle-dormez-bien-les-petits/#comments ) Dans un commentaire  » Vu de l’autre rive  » je citais un journaliste du Quotidien d’Oran, Akram Belkaïd, qui avec une grande pertinence rappelait la réflexion ancienne d’un chroniqueur italien :

 » Ce n’est pas tant Berlusconi que je crains, que le Berlusconi qui est en chacun de nous « . Des « mots qui s’appliquent à merveille au cas français  » poursuivait le journaliste oranais. à propos de la dérive française. !. (in Le Quotidien d’Oran, jeudi 27 décembre 2007). Je poursuivais en pronostiquant « la mort de la politique passe ainsi par ce spectacle de substitution lamentable…  » dans lequel à l’action et la pensée politique se substitue chaque jour une « performance » nouvelle.

 Et si Sarkozy n’était devenu que notre miroir ? Des indices peuvent nous inquiéter qui nous obligeraient à moins d’ironie et plus de gravité.

 » De quoi Sarkozy est-il le nom ?  » demande BADIOU dans une très lucide interrogation politique et philosophique, mais cela ne suffit pas à refléter toute l’emprise de cet avatar de nos plus bas instincts parvenu au fauteuil des héritiers de la République, avec notre assentiment majoritaire non encore désavoué.

Lors du « Voyage en Egypte  » l’Agence France Presse, la très sérieuse et officielle « AFP  » se complaisait en communiqués dignes de la bibliothèque rose pour adolescentes pubères « Nicolas Sarkozy et sa compagne ont commencé leur journée…, sans jamais quitter la main de l’autre…Sur la felouque…elle le câline en posant amoureusement la tête sur son dos…  » (sic ! ! !) . On sait que Napoléon n’aimait pas la presse, assurément sarkoléon n’a rien à craindre de ces furieux impertinents qui, à de rares exceptions surtout provinciales, manipulent le stylo en virtuose dans la position du courtisan rampant…

Régis DEBRAY, notre « médiologue  » clairvoyant parfois, avait écrit un essai récent intitulé « l’obscénité démocratique « . Il donnait au mot obscénité une signification plus générale que celle des événements évoqués, mais il ouvrait une piste de réflexion sur la place prise par la transgression dans notre univers ou la démocratie d’opinion se transforme en démocratie de dérision et d’insignifiance, suicidaire pour elle-même, réduite à l’applaudissement et à l’extase devant les outrances successives.

Sur l’emprise de la transgression qui flatte le « berlusconi présent en chacun d’entre nous  » comme disait le chroniqueur italien, il me vient l’idée de mettre en lumière un double événement contemporain que nul ne semble avoir posé sur « un même plan « , et pourtant…Dans les deux cas l’événement est révélateur d’une indécence qui heurte frontalement toute idée de respect humain, divertissement possible au sein des paillettes de l’agité d’en haut…Je parle de deux « nudités  » livrées en pâture et qui ont fait l’actualité, (non pas encore celle de Carla B sur laquelle des dizaines de prédateurs doivent déjà être en chasse), je parle de deux icônes très différentes de notre temps :

La première Laure MANAUDOU, étincelante sportive qui n’a jamais dissimulé ses amours mais sans provoquer scandale, se retrouve livrée sur Internet dans une série de photos assez indécentes pour que son avocat obtienne le blocage immédiat du site, mais avec l’échappement inévitable à cette recommandation dans un univers qui se croit « libre  » en confondant liberté et absence de limite…Nul ne défend cette diffusion qui permet à un anonyme minable ce viol planétaire d’une intimité. La technologie qui met le « n’importe quoi  » à la portée de tous a cependant ses défenseurs qui se croient vertueux et même parfois progressistes. Avec moi « tout devient possible  » disait le candidat avant son entrée dans le « loft » élyséen, ce n’est pas lui mais le monde tel qu’il est qui rend hélas cette affirmation crédible.

L’autre nudité a été beaucoup moins commentée, mais est-elle moins choquante du fait que c’est la « gauche caviar  » qui fait désormais dans le « cul  » commercial ? Je parle de la « Une  » du Nouvel Observateur du 3 janvier 2008 osant Simone de BEAUVOIR, entièrement nue et de dos en couverture exposée dans tous les kiosques de France…Nul doute que le journal du bien pensant Jean Daniel ait sans doute « boosté  » ses ventes et que ses concurrents aient jalousé la performance osée qu’ils s’étaient, eux, interdits si l’idée leur était venue. La publication posthume de ce cliché que l’article précise avoir été « volé  » montre qu’à « gauche  » aussi « tout devient possible « …Les lois de l’édition sont féroces et la transgression fait toujours vendre. Celle qui pensait que la liberté ne devait pas aliéner la dignité ou sacrifier le respect de soi, se trouve jetée en pâture posthume par un nécrophile dont la suffisance semble garantir le respect préservé.
 
Mais qui peut imaginer, comme pour Laure Manaudou, que Simone eut donné son consentement ? Certains savent conjuguer liberté et pudeur, tout le monde n’est pas Catherine Millet qui a le droit de se livrer au regard de tous, comme nous avons le droit de garder une indifférence ou une attirance pour son exhibitionnisme.

Nous vivons ce temps du viol planétaire anonyme rendu possible ou de la nécrophilie pornographique bon genre, avec cette même indifférence, pensant chacun, oui « tout devient possible « . Il n’est pas un hasard que deux femmes fassent ainsi le lien du passage de 2007 à 2008, c’est l’an nouveau et l’ère nouvelle qui est ainsi fêté, nous sommes plus proches de la République de SALO que de celle de JAURES et la « gôche  » qui voulait nous vendre la « bravitude  » de la madone du Poitou a encore quelques efforts à faire pour nous laisser croire que l’émancipation humaine est encore à son programme.

Faire commerce des « charmes  » d’autrui est le plus vieux métier du monde, mais dans ce monde de maquereaux qui font surenchère de respectabilité et de vertu, nul ne sait plus identifier la frontière de l’obscène. On peut saluer comme un sommet d’avoir osé déterrer un cadavre pour livrer sa nudité volée, a côté de cela le pirate anonyme qui mis en ligne une vedette à poil n’est qu’un crétin ; mais la France d’après est faite pour lui.

Le pantin d’en haut parle de « politique de civilisation « , mais nous indique surtout que la transgression est au cœur de son programme, celle qui flatte les bas instincts d’un peuple en déshérence prêt à oublier que l’exploitation commence toujours par un certain regard porté sur l’autre. Lorsque le voyeurisme passe du stade de la perversion privée à une pratique collective tolérée ou valorisée, c’est comme un univers totalitaire qui impose ses mœurs aux antipodes de la fraternité.

JACQUES RICHAUD 10 janvier 2008

5 commentaires

  1. Bonjour, Jacques,

    Pour prolonger ton excellent article, comme une réponse posthume de notre grande écrivaine, éveilleuse de conscience, vigie première de la dignité des femmes, lâchement bafouée par un maquereau obscène de la gauche caviar du Nouvel Obs, sans qu’elle puisse répondre — merci à toi d’avoir dit ce qu’elle ne peut plus dire —, ceci :

    « Chiffon […] chantait et débitait des obscénités en relevant ses jupes ; elle exhibait des cuisses marbrées d’ecchymoses et racontait comment son amant la mordait » (Simone de Beauvoir, Mémoires d’une jeune fille rangée, Gallimard, 1958, p. 307). L’amour vache de Jean Daniel, l’amant sans scrupule, qui réduit Simone de Beauvoir, l’être (mal) aimé, à l’état de chiffon… Tout est dit, non ?

    Et ceci, encore :

    « l’obscénité sentimentale est […] abjecte ; rien ne peut dépasser l’inconvenance d’un sujet qui s’effondre parce que son autre a pris un air absent, “alors qu’il y a encore tant d’hommes dans le monde qui meurent de faim, que tant de peuples luttent durement pour leur libération” » (Roland Barthes, Fragments d’un discours amoureux, Le Seuil, 1977, p. 210). Ici, Roland Barthes nous dit quelque chose de l’abjecte débauche éditoriale sur les amours contrariées de Nicolas et Cécilia Sarkozy quand Gaza ghettoïsé lentement meurt de faim dans l’indifférence générale des faiseurs d’opinion.

    Bien à toi.

    Pierre Granet

  2. L’OBSCENE ET LE FAUX

    Sur un autre forum, un lecteur attentif relève la démonstration faite Ph. de Jonckeere de la manipulation de cette image qui s’avère « retouchée » par rapport à l’original. Il en fait la démonstration :
    « Donc en supposant que le maquettiste du Nouvel Obs ait, à peu de choses près, les mêmes méthodes de travail que les miennes, la séquence suivante d’opérations a été produite à partir de l’image orginale d’Art Shay.

    1. Recadrage – cela paraît peu de choses mais cela permet de faire disparaître le siège des toilettes sur la droite sur lequel sont notamment posés, c’est une supposition, les vêtements de Simone de Beauvoir, de même que de montrer un peu moins du carrelage lépreux de la salle de bain.
    2. Eclaircissement général de l’image et légère augmentation du contraste – ce qui permet étonnamment de donner à cette salle de bain des airs nettement plus fastueux que ceux de la salle de bain de Nelson Algren – qui habitait alors dans Wicker Park, une rue de ce quartier porte désormais son nom, et qui était un quartier assez misérable de Chicago jusqu’au début des années 90 – à l’éclairage blafard – à ce sujet l’image orginale d’Art Shay avant retouches numériques est percluse d’un grain épais et d’un contraste local fort qui sont les effets naturels de la sous-exposition dans des conditions lumineuses déplorables.
    3. Eclaircissements à l’aide de pastilles du mur du fond – là aussi pour donner une mise plus luxueuse à cette salle de bain typique des appartements de Wicker Park. Il se trouve, hasard fortuit, que j’ai repeint quelques une de ces salles de bain dans mon ancien quartier, j’ai le sentiment de toutes les revoir sur cette photographie.
    4. On s’attaque maintenant plus précisément au corps de Simone de Beauvoir. Eclaircissement à la pastille de tout le haut du corps, notamment les bras, rendus plus fluides, des rides aux épaules sautent, de même que ce qui paraît être des tâches de rousseur sur l’image orginale d’Art Shay.
    5. L’éclaircissement, toujours à la pastille, des fesses et du haut des cuisses permet d’une part de les rendre plus visibles, mais aussi de gommer un peu la largesse des hanches et du haut des cuisses.
    6. De même avec les jambes.
    7. Sur la fesse droite, quelques boutons disparaissent sous quelques coups de tampons de clônage.
    8. Et dans la cuisse droite, un peu au dessus du pli du genou, quelques coups de tampons de clônage permettent également de débarrasser cette pauvre Simone de Beauvoir qui n’en demandait décidément pas tant d’un peu de culotte de cheval.
    9. Ajouter un calque de densité en lui donnant comme couleur de fond à faible opacité cette délicate couleur rose. »

    Cette précision de « pro » étant apportée, il me semble que la vérité est encore plus lamentable :
    – L’an dernier Match avait gommé les « bourrelets » du président (vivant) en maillot sur un canot, simple allégeance d’un courtisan soucieux de sa carrière.
    – Nouvel Observateur fait mieux qui invente le lifting posthume. Les nécrophiles de l’hebdo-caviar viennent d’inventer la thanatopraxie numérique …et poursuivent la grande tradition des révisionnistes historiques en écartant un peu du cadrage la cuvette des toilettes…

    Ce gommage est assurément moins « signifiant » politiquement que l’effacement de Trotsky sur la célèbre photographie dans la foule ou n’apparaît plus que Lénine…Mais il démontre la même arrogance du falsificateur irrespectueux de son public. Le faussaire peut-être se défendrait-il en disant que ce jour là Léon n’avait pas bonne mine et que Simone était assez coquette pour le remercier sûrement du « petit service rendu »…

    Ce qui reste de cela c’est l’impudique outrance et le rabaissement à un comportement sans autre justification que mercantile. Bravo monsieur Daniel, la vieillesse de Simone fut digne, d’autres ne sont que naufrage. Mais consolez vous monsieur Daniel vous n’êtes plus seul, le « Monde 2 » du 12 janvier 2008 reprend , mais dans un article beaucoup plus digne et en page intérieure seulement ( p 59 ) le même cliché du photographe Art Shay…Au Monde aussi « Tout devient possible ». Pour ce qui est de Carla B, ca y est aussi , une série de photographies nue avec la liste de tous ses amants successifs circule sur le net…Non je ne vous donnerai pas le lien. Jacques Richaud 15 janvier 2008.

  3. La cote de Nicolas Sarkozy passe dans le rouge
    15.01.08 | 19h09

    PARIS (Reuters) – Pour la première fois depuis l’arrivée de Nicolas Sarkozy à l’Elysée, le nombre des Français mécontents du président de la République dépasse celui des satisfaits, selon un sondage BVA pour l’Express.

    D’après cette enquête à paraître jeudi dans l’hebdomadaire, 48% des personnes interrogées ont une mauvaise opinion du chef de l’Etat, contre 45% de bonnes. Huit pour cent des sondés ne se prononcent pas.

    La cote du président a chuté de six points depuis le mois dernier, de 10 points en deux mois.

    Huit sympathisants de droite sur dix (80%) gardent une bonne opinion du chef de l’Etat, contre 16% seulement chez les sondés proches de la gauche.

    Le Premier ministre, François Fillon, gagne au contraire deux points en un mois, à 43% d’opinions positives. Une proportion équivalente de sondés (43%) a une mauvaise opinion du locataire de Matignon, et 14% ne se prononcent pas.

    Ce sondage a été réalisé auprès de 1.051 personnes du 10 au 12 janvier, c’est-à-dire après la conférence de presse de Nicolas Sarkozy, où le président n’a annoncé aucune mesure nouvelle en faveur du pouvoir d’achat.

    C’est sur cette question que les Français jugent le plus sévèrement le chef de l’Etat.

    Plus des deux-tiers (65%) des personnes interrogées pensent ainsi que les mesures annoncées par Nicolas Sarkozy sur le pouvoir d’achat ne vont pas dans le bon sens. Ils sont 24% à penser le contraire et 11% ne se prononcent pas.

    Dans ses commentaires, le directeur de BVA-Opinion, Jérôme Sainte-Marie, souligne « l’inquiétude et l’impatience de catégories populaires naturellement sensibles au discours sur le pouvoir d’achat ».

    Il constate aussi une « désaffection inédite des personnes âgées, qui peut être aussi bien liée à des considérations financières qu’à un jugement de valeur sur le style présidentiel affiché ces dernières semaines », alors que la relation entre le président Nicolas Sarkozy et sa nouvelle compagne Carla Bruni a été largement commentée dans les médias.

    A deux mois des élections municipales et cantonales, les personnalités de gauche bénéficient d’une embellie dans l’opinion.

    Le maire socialiste de Paris Bertrand Delanoë gagne trois points à 49% d’opinions positives, l’ancienne candidate du PS à l’élection présidentielle Ségolène Royal en compte quatre de plus à 44%, tout comme le Premier secrétaire du PS François Hollande (28%).

    Parmi les membres du gouvernement, le ministre de l’Ecologie, Jean-Louis Borloo, est le mieux classé avec 46% de bonnes opinions (+ 1 point), devant sa collègue de l’Intérieur Michèle Alliot-Marie (39%, – 1 point), la secrétaire d’Etat aux Droits de l’homme Rama Yade (39%, sans changement) et la garde des Sceaux Rachida Dati (38%, + 4 points).

    Elizabeth Pineau

  4. TRISTE NECROPHILE (Suite et fin !)

    Ayant jeté dans la marre de la gauche caviar berlusconisée un pavé qui pouvait l’éclabousser, je me devais être attentif à toute réponse venue de celle-ci. Ca y est ! JEAN DANIEL lui-même répond aux détracteurs (en fait à un détracteur) de la «une » jugée indigne aussi par d’autres que moi (in Libération 16 janvier 2008 )

    Rien hélas de convaincant qui nierait l’évidence d’une motivation commerciale. Rien non plus qui tente de trouver motif, même alambiqué, à ce choix de «une » en relation avec le dossier annoncé «Simone de Beauvoir LA SCANDALEUSE », comme si justement le titre choisi devait en lui-même suffire à faire croire que Beauvoir avait, de son vivant, eu habitude de ces exhibitions et ainsi légitimer cette mise en scène de son intimité…

    La vie de Simone fut pudique et même ses liaisons révélées si tardivement qu’elles sont encore l’objet de découvertes tardives. Mais comme il est probable que l’immense majorité des lecteurs du magazine ne liront jamais Les mandarins en deux tomes primés en 1954, La force de l’âge, La force des choses, Pour une morale de l’ambiguïté, La femme rompue ni Tout compte fait, ni La vieillesse ni Une mort très douce et d’autres œuvres essentielles encore ; ceux là nombreux resteront invités à croire que la «scandaleuse » méritait bien cette insulte posthume qui est aussi une insulte à son œuvre…Honte à ceux-là qui auront contribué à laisser penser que cette immense voix du féminisme et de la dignité pu n’être qu’une courtisane légère, une «scandaleuse » en une de magazine…

    « Tout est bien devenu possible », même ne plus faire la différence avec les vrais «scandaleux » de notre temps, les obscènes de la comédie médiatique ou de la comédie du pouvoir, les obscènes de la pensée zéro ou du «lâcher de salopes » invités par le président à l’accompagner au Vatican…Tout devient possible vraiment.

    De la tentative de justification de Jean Daniel et de huit autres rédacteurs(trices) signataires de ce courrier, rien à retenir qu’une lamentable défausse. La question posée est éludée mais on s’acharne sur celui qui la pose (un peu la méthode sarko en conférence de presse !) ; en l’occurrence ici c’est Daniel Schneidermann à la tribune duquel répondait cette lettre qui se voit étripé, mais dont la dignité des propos ne sera pas égratignée par la pitoyable réplique du nécrophile.
    Jacques Richaud 17 janvier 2008

  5. Il est vrai que désormais le seul scandale de l’émancipation féminine paraît être la sexualité et quelle sexualité, celle qui peut être quantifiée, exhibée… Comme une marchandise… Mais l’émancipation des femmes ce fut au contraire de ne plus être seulement les « personnes du sexe », voir du « beau sexe » comme on le disait, mais de pouvoir maîtriser les grossesses sans dépendre du bon vouloir de nos maris ou amants ou passer par la faiseuse d’ange, ce fut également le travail, la vie professionnelle, l’émancipation économique comme le disait Clara zetkin, pas encore réalisée, prendre notre place dans la vie politique, intellectuelle… Nous en sommes encore loin et pourtant c’était cela le vrai scdandale…

    Mais décidemment cette social-démocratie, cette gauche caviar du Nouvel observateur s’est bien dévoyée, quand on pense qu’elle a comme rédacteur en chef quelqu’un comme Raffy l’auteur d’une stupide ignominie sur Fidel castro, l’auteur ignare et superficiel, on est passé de Simone de beauvoir à la petite Sagan et à jacques Chazot, et de la petite Sagan aux racontars odieux d’un raffy… Jean daniel a encore quelques vagues teinture des gens qu’il a côtoyé mais les autres… Et toute la presse, la télévision ressemble à cela, nous sommes berlusconisés sans avoir eu besoin de passer par berlusconi, c’est une pente naturelle, une glissade…

    C’est si facile de glisser…

    Danielle Bleitrach


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