Combien les Etats-Unis payent-ils les Dames en Blanc ? Par Pablo Santiesteban


LA Section des Intérêts Nord Américains (SINA) à La Havane a toujours joué un rôle actif dans le financement des activités des "dissidents" cubains..

source : Cambios en Cuba

traduit de l’espagnol par Marc Harpon pour Changement de Société

Les cubains sont très durs envers les erreurs commises dans le cadre du processus révolutionnaire. Mais, souvent, ils n’hésitent pas à en assumer les responsabilités, comme cette amie de Vedado qui, en évoquant les difficultés actuelles, employait la première personne pour expliquer qu’elles résultaient en partie de « nos » mauvais choix. C’est pourquoi, la contre-révolution prend la forme de « groupuscules », souvent plus connus à l’étranger qu’à Cuba. Ces groupuscules sont souvent inflitrés par la Sécurité d’Etat cubaine, compte tenu de leurs liens parfois ouverts avec des organisations terroristes basées à Miami. C’est ainsi que des documents compromettants ont pu, plus d’une fois, être subtilisés à leur propriétaires, ce qui a permis notamment d’amener certains « dissidents » ou, comme on les appelle à Cuba, certains « mercenaires » devant les tribunaux. Il est également important de préciser que la centaine de CUC que se glissent dans la poche certaines « Dames en Blanc » représente huit fois le salaire moyen à Cuba : une véritable fortune !

Le dernier show des Dames en Blanc a eu lieu dimanche dernier dans la localité d’El Cobre, dans la province de Santiago de Cuba. On peut se demander, après que tous leurs parents ont été libérés par le gouvernement cubain l’an dernier, quelle peut bien être la « DOULEUR » qui anime ces « dames » et les fait continuer leurs passages dominicaux provocateurs sur la Cinquième Avenue ou leurs « thés littéraires ».

Comme on l’a dit ici à d’autres occasions, et comme le prouvent les formulaires ou reçus de transferts de fonds qui accompagnent ces lignes, seule la passion pour le DOLLAR motive celles qu’on connaît aussi comme des Dames en Vert, et qui reçoivent des fonds du gouvernement des Etats-Unis en rétribution de leur travail mercenaire.

 

Il semble que ces « combattantes pacifiques » ont des tarifs différents ; par exemple, alors qu’une épouse gagne 75 CUC, une sœur peut n’en gagner que 25, et une mère ni plus ni moins de 100 pesos convertibles.

Reina Marian, qu’elles ont tenté de convertir en figure médiatique après la mort de son fils Orlando Zapata, recevait 100 CUC, au moins une fois par mois. Sont-elles quelque chose Aniley Puentes qui gagne la même quantité ou Margarita Deulofeu, qui ne gagne que 50 CUC ? Pourquoi les tarifs de ces Dames en Blancs sont-ils différents ?

Sous le statut de « dames d’appui », apparaissent, parmi les bénéficiaires des sommes réparties par l’ONG fantôme AYUDA HISPANO CUBANO, les mercenaires Maria Beatriz Roque Cabello, Oscar Espinosa, et Hector Placios. La tante McPato [Maria Beatriz Roque] serait-elle aussi du personnel de l’organisation ? Oscar et Hector serait-ils des « dames d’appui » ?

Le journaliste d’appui des Dames, Carlos Serpa, l’agent Emilio de la sécurité cubaine, ne recevait que 30 CUC.

Laura Pollan, leader du groupuscule, a le toupet de se payer et de s’acheter elle-même.

Un commentaire

  1. Oui, il faut bien que les dizaines de millions de dollars investis chaque années par les yankees servent à quelque chose puisque ils sont renouvelés chaque année. Ces antis qui ne travaillent pas mais vivent très confortablement vont bien à « la soupe » quelque part et l’édifice des intérêts Etatsuniens sur le Malecon doit réaliser pas mal d’aller-et-venues ! Il faut constamment rester vigilant bien sûr et persister d’informer chez nous de ce que nous pouvons faire en dépit de mùédias audios-visuels dont nous sommes totalement dépourvus en ce pays qui persiste à se prétendre « démocratique »???


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