Henry Kissinger, Le choix est entre un nouvel ordre mondial ou le chaos (à lire incroyable)

CHINA-USA/Voici la traduction trés rapide que je viens de faire de cet article incroyable de Kissinger, c’est une pensée despotique. L’article de Kissinger, dont le venin comme d’habitude est dans la queue, semble au départ une auto-critique puisque il reconnait  que c’est la débâcle. Par parenthèse en lisant ce qui se dit à Davos, ce que dit Kissinger, on mesure mieux l’état réel de la catastrophe. Il faut savoir que trés recemment (janvier 2009) Carter et Kissinger sont allés négocier avec les Chinois d’une manière informelle. L’union sacrée vers le bailleur de fond… C’est dire. On pourrait croire que Kissinger propose un grand bouleversement , en fait il reste complétement sur la ligne antérieure:  comment conserver l’hégémonie étasunienne, celle d’une classe capitaliste , et au contraire non pas changer d’économie mais se donner l’état major politique adéquat, en y mettant la forme? Le personnage est trop cynique, trop suffisant pour ne pas étaler le fond de sa trouvaille, il ne parle que pour sa classe, pour les ruffians de son espèce, les autres sont quantité négligeable :  il faut imposer des institutions internationales dominées par « les  pays importants », c’est-à-dire par les Etats-Unis et leurs alliés, plus sans doute la BRIC. L’atout essentiel, selon lui, est que personne ne conteste la suprématie économique, les recette étasuniennes et surtout que « les pays importants » ont un ennemi commun : le terrorisme jihadista », c’est-à-dire non pas la créature de la CIA qu’est Al qaida mais tous les peuples qui résisteront et qui de ce fait vu la dissymetrie releveront de la simple police, comme on l’a vu à Gaza, en irak, et comme on va le voir au Pakistan bientôt. de fait c’est sus au Tiers monde…

Je vous recommande le terme par lequel il qualifie la fin de l’ex-URSS, « l’évenement séminal » ce qui signifie producteur de sperme et donc génératif mais j’ai préféré « éjaculateur ».
Jamais le véritable terrorisme celui de la CIA ne sera dénoncé pas plus que le système de profit économique, simplement il s’agit de lui trouver les institutions politiques adéquates. Et celles-ci seront on le voit de simple police sur ceux qui refuseront le pillage, l’exploitation, le viol de la souveraineté, un parlement du crime.
Si vous n’avez pas compris à quoi sert « l’opportunité d’Obama », vous voilà peut-être éclairés.

Le choix est entre un nouvel ordre mondial ou le chaos
Obama a l’opportunité historique de créer des structures politiques et économiques réellement globales.
Par Henry Kissinger
source : ex-secrétaire d’Etat des Etats-Unis,
 journal argentin Clarins, traduction danielle bleitrach pour https://socio13.wordpress.com/
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La nouvelle administration étasunienne vient d’entrer en fonction au milieu d’une grave crise, aussi bien financière que internationale. Cela peut paraître incongru, et pourtant cela ne l’est pas, d’affirmer que précisément, la nature instable du système international génère  une opportunité unique pour une diplomatie créative.
Cette opportunité repose sur une apparente contradiction. A un certain niveau, il faut reconnaître que le collapsus financier représente un coup contondant porté sur l’hégémonie des Etats-Unis.  Bien que les critères politiques américains aient fréquemment parus controversés, la recette américaine pour un ordre financier mondial n’a pas été dans ses lignes générales controversée. En ce moment, la désillusion sur  la gestion réalisée par par le gouvernement précédent des États-Unis est générale. Dans le même temps l’ampleur de la débâcle a fait qu’il paraît impossible au reste du monde de continuer à se réfugier plus longtemps derrière la supériorité ou les déficiences nord-américaines.

Chaque pays  va devoir réévaluer sa propre contribution à la crise actuelle. Chacun essaiera de s’émanciper, le plus  possible, des conditions qui ont produit le collapsus; en même temps, chacun se verra obligé d’affronter la réalité qui veut que son problème ne puisse résolu que par une action commune. Même les pays les plus riches auront à affronter la question de la diminution de leurs ressources.  Chacun devra redéfinir ses priorités nationales. 
Un ordre international surgira si un système de priorités compatibles peut être mis en lumière. Il sera désastreusement fragmenté si  chacune des priorités distinctes ne peuvent pas être conciliées.
Le niveau le plus bas du système financier international existant coïncide avec les crises politiques simultanément sur toute la planète. Jamais tant de transformations ne sont intervenues en même temps dans tant de parties différentes du monde et n’étaient apparus si globalement visibles à cause d’une  communication instantanée.  L’alternative à un nouvel ordre international est le chaos.

Les crises financières et politiques sont, à dire vrai, étroitement liées en partie parce que durant la période d’exubérance économique une brèche avait été ouverte dans le monde entre l’organisation économique et politique. Le monde économique s’est globalisé.  Ses institutions ont une portée globale et  elles ont fonctionné sur la base de maximes qui considéraient comme acquis un marché global qui s’ auto-régulait.

Le collapsus financier a révélé le mirage. Il a mis en évidence l’absence d’institutions globales pour amortir le choc et inverser  la tendance. Inévitablement, quand les peuples affectés par la crise ont recouru à leurs  institutions politiques nationales, celles-ci étaient principalement mues par la politique interne, et pas par des considérations relevant d’un ordre mondial.

Chaque pays important a tenté de résoudre ses problèmes immédiats essentiellement pour son compte et renvoyé  l’action commune à un stade ultérieur, moins conditionné par la crise. Des plans appelés de sauvetage  sont apparus par étapes au plan national, en général en remplaçant le crédit domestique que, pour commencer, le débâcle avait produit, par un crédit étatique apparemment infini, sans obtenir jusqu’à présent une autre chose que le déclenchement d’une panique naissante. L’ordre international ne surgira pas dans le champ politique et dans celui de l’économie tant que n’apparaîtront pas  des règles générales susceptible de donner des orientation aux pays.
En définitive, pour que les systèmes politiques et économiques puissent s’harmoniser, l’alternative est : ou se crée un système régulateur de politique international de même portée que le monde économique; ou  les unités économiques sont ramenées à une grandeur maniable par les structures politiques existantes, ce qui conduit probablement à un nouveau marché, peut-être des unités régionales. Un type d’accord global comme Bretton Woods  serait de loin la solution préférable.

Le rôle des Etats-Unis dans ce cas sera décisif. Paradoxalement, l’influence étasunienne sera grande en proportion de la modestie que nous serons avoir; nous devons modifier l’arrogance morale qui a caractérisé par trop les attitudes étasuniennes, sur tout depuis la chute de l’Union Soviétique. Cet événement éjaculateur et la période postérieure de croissance globale presque sans interruption  ont conduit beaucoup de gens s à comparer l’ordre mondial avec l’acceptation des desseins américains, entre  autres, nos préférences domestiques.

 
Le résultat a été certain unilatéralisme intrinsèque – la plainte habituelle des critiques européennes – ou dans le cas contraire un type insistant de consultations au moyen desquelles les pays étaient invités à prouver leur aptitude à entrer dans le nouvel ,ordre mondial en s’ajustant aux prescriptions étasuniennes. 

Depuis l’arrivée au pouvoir du Président John F. Kennedy, au milieu du siècle dernier, aucun gouvernement   n’avait assumé une telle accumulation d’attentes. Il n’existe aucun précédents que tous les principaux acteurs  de la scène mondiale admettent leur désir d’entreprendre en collaboration avec les États-Unis les transformations que la crise mondiale leur en a imposé.

L’impact extraordinaire du président Barack Obama dans l’imagination de l’humanité est un élément important pour configurer le nouvel ordre mondial. Mais cela définit une opportunité et pas une politique.

L’ultime défi est de configurer la préoccupation commune de la majorité des pays et de tous les plus importants en relation avec la crise économique en même temps que leur crainte commune du terrorisme  jihadista, en une stratégie commune en réaffirmant n une stratégie commune réaffirmée par la conscience dont les nouveaux problèmes, comme la prolifération nucléaire, l’énergie et le changement climatique ne permettent pas de solution nationale ou régionale.

« La opción es nuevo orden mundial o caos 

 

Copyright Clarín y Tribune Media Services, 2009. Traducción de Cristina Sardoy.

2 commentaires

  1. j’en ai marre de traduire, alors pour ceux qui comprennent l’espagnol, je voudrais dire mon accord avec le commentaire qui suit:

    En su lugar pretende « aconsejar » soluciones ante el desastre consumado.
    Él que justamente ha estado detrás, como mentor o difusor, de los más grandes estropicios cometidos en las 4 últimas décadas por el Imperio. A saber entre los más conocidos:
    La destitución del gobierno de Allende en Chile y el asesinato de éste; el asesinato de disidentes chilenos como Letellier en Washington; el « Plan Condor » por el cual se torturaron y asesinaron a miles de latinoamericanos; la « doctrina », o su enunciación al menos, que justificó las invasiones a Afganistán e Irak, que han causado cientos de miles de muertos y que el mismo sintetizó en su conocida frase de poco después de la caída del Muro de Berlín: « ahora el enemigo es el Islam », que implicó la fabricación por parte de la CIA y otros services « asociados » primero del llamado « terrorismo internacional », del cual nosotros los argentinos hemos sido sus primeras víctimas propiciatorias (y por partida doble!!!) y luego del mamarracho virtual « ben Laden » y su difusa « AlQaida », engendros que han servido para el asesinato también de miles de inocentes en el mundo.

    No podía faltar la mención a su « creatura » predilecta. Dice al final: « …El desafío último es configurar la preocupación común de la mayoría de los países y de todos los más importantes en relación a la crisis económica, conjuntamente con un miedo común hacia el terrorismo jihadista… ». Ma che « terrorismo jihadista », terrorismo de la CIA, será.

    Si algo bueno quisiera hacer Obama, sería fusilar sin más a este genocida. Posiblemente con eso sólo no se solucionarán todos los problemas, pero no sería un mal comienzo. JP.

  2. Ce qui est fout avec des gars arrogants comme Kissinger, c’est qu’ils disent le contraire de ce qu’ils disaient avant (en reconnaissant les erreurs mais en les rejetant sur d’autres) avec un aplomb incroyable pour recommencer à se poser en donneur de leçons, en professeur omniscient! Ca me fait penser à un ancien de mes employeurs qui pouvait dire une connerie en public et nier l’avoir dite deux minutes après devant le même public!
    Ces gens là ne doutent de rien!

    Danielle,
    Je profite de ce commentaire pour te souhaiter un bon voyage. Et n’oublie pas de revenir avec le soleil!


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