Dernière chronique d’un séjour de six ans à Pékin, Adieu à la Chine par Rafael Poch

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Dans ce dernier « journal de Pekin » de Rafael Poch,il est résumée une conférence donnée » en octobre au Centre des Sciences humaines et Sociales du Conseil Supérieur de recherches Scientifiques de Madrid. L’expérience chinoise de Rafael Poche sera publiée en février en espagnol par Editorial Critica, dans un livre qui a pour titre « L’actualité de la Chine, un monde en crise, une société en gestation ». L’article est traduit pour  changement de société https://socio13.wordpress.com/ par danielle Bleitrach. Qu’il me soit permis d’insister sur le caractère passionnant de ce texte qui se situe pour moi dans le contexte de certains articles de Mike Davis sur la mutation globale que nous traversons en tant qu’humanité et de la nécessité de bouleverser nos catégories de, penser pour trouver des solutions au- delà des préjugés et des stéréotypes occidentaux dont nous sommes tous affligés. (Note de danielle bleitrach)


Quand je suis arrivé en Chine il y a de cela six ans et que je contemplais les circonstances du pays dans le contexte de la crise globale, il m’est venu  à l’esprit la comparaison de la Chine avec une femme enceinte. Aujourd’hui, après avoir avancé dans l’intimité de ce pays , cette métaphore s’est convertie en quelque chose de beaucoup plus solide et fondé, et c’est sur quoi j’insiste. Parce ce qu’il y a un problème sérieux avec la vision habituelle que l’on a de la Chine en Occident, où toute la vision commune consiste à tourner  autour de la « croissance », qui suscite l’admiration, et la  crainte de la « menace » que peut entrainer le surgissement du  Chinois. L’admiration pour la croissance est habituellement un sujet de type patronal. La préoccupation pour la « menace » supposée est une « entreprise mixte » qui a l’habitude de courir  à la fois pour le compte des faucons impériaux et pour les défenseurs  des droits de l’homme dans une coalition occasionnelle. L’occident peut s’installer dans ce type de caricatures qui résulte du préjugé et de la désinformation, mais contempler la Chine comme femme enceinte est beaucoup plus approprié à cet instant du monde .Il me semble que la seule manière réaliste et honnête de traiter de la critique de la Chine est la suivante : 1) Avant de parler de la Chine il est nécessaire d’apprendre à la regarder. Devant un pays aussi grand en surface et en importance, que  la Chine, l’ancienne Union Soviétique ou l’Inde, qui ne sont pas des nations mais des continents, il n’y a pas d’autre solution que prendre le zoom de notre observation en position de grand angle. Que voyons nous alors? Nous voyons un monde qui n’a pas d’équivalent.
Récemment la   « Geological Society » de Londres, une des sociétés scientifiques les plus anciennes de l’Europe, a intronisé le terme d’ « Anthropocène » pour désigner le présent . L’Anthropocène désigne une époque dans laquelle l’homme se convertit en facteur géologique. Le changement global, le réchauffement climatique est seulement un aspect, est le résultat de l’action humaine, ce qui n’a pas de précédent et oblige à inventer un nouveau concept.
Les glaces de l’Arctique ont fondu en 2007 d’une manière sans précédent qui ont laissé ébahis les experts.  Maintenant ils disent qu’en 2008 le phénomène va encore surpasser ce qui a provoqué la stupéfaction de l’année précédente.  Dans les études réalisées, avec ses scénarios optimistes et pessimistes, les pessimistes désormais  restent courts. Il semble que tout cela va beaucoup plus rapide que l’on pouvait le penser. Ce qui est particulièrement alarmant c’est la confluence de trois phénomènes directement en interrelations ; le réchauffement global, la crise alimentaire et le « pic » (zénith) pétrolier.
En Asie, les glaciers de l’Himalaya sont le paradigme de cette interrelation. Ils sont en train de fondre à un rythme très alarmant et ils alimentent les grands fleuves du Continent.
Le Gange, le Brahmaputra, le Irrawady, le Mekong, le fleuve jaune et le Yangtzé, en  autres, se nourrissent, dans la saison sèche, grâce à l’apport de ces glaciers.  70% de l’eau du  Gange provient de cette source en saison sèche. Ces fleuves nourrissent à leur tour l’agriculture des pays les  plus peuplés du monde. 60 % de l’agriculture indienne et 80 % de la Chine se basent sur l’irrigation, ainsi une crise d’eau signifie une crise d’aliments. La Chine et l’Inde sont les premiers producteurs de grain du monde (le troisième sont les États-Unis). En Inde il y a 170 millions de paysans qui arrosent avec une eau pompée d’une nappe phréatique surexploitée et décroissante. Dans le nord de la Chine, dans la région de Pékin sans aller plus loin il en est de même avec des puits chaque fois plus profonds.
L’augmentation de la température modifie un milieu agricole de onze mille ans . Dans sept des huit dernières années il y a eu un manque de grain dans le monde, et une partie des stocks a été épuisé. Lester Brown nous a expliqués en juin, durant sa visite à Pékin, que ce manque n’est pas conjoncturel, mais tendanciel c’est-à-dire qu’il va perdurer. La duplication et jusqu’au triplement   des prix, du blé, du maïs, du riz, n’avait jamais été vue. Il est vrai que dans les années soixante-dix, le monde a déjà connu un manque de grain, mais cela s’est solutionné avec ce que l’on a appelé « la révolution verte » c’est-à-dire l’utilisation de plus de pétrole, plus de mécanisation et d’engrais dans l’agriculture pour augmenter les rendements. Aujourd’hui cette « solution » participe du problème. Les experts pronostiquent une chute des rendements agricoles de 20 à 30% pour la fin du siècle dans 29 pays. Et tout cela va arriver, est en train d’arriver, dans un monde beaucoup plus peuplé, qui passera du chiffre actuel de plus de six milliards d’habitants, à plus de neuf milliards au milieu du siècle, quand on attend que nous atteindrons le « pic » démographique. Selon le rapport « Un Habitat », la population urbaine qui aujourd’hui vit dans des bidonvilles, plus d’un milliard sera de deux milliards dans vingt ou trente ans. Cette population démunie, sans travail ni perspectives, est l’humanité débordante, est la crise du capitalisme.
La solution historique des hommes aux problèmes de population est le recours à la guerre. Aujourd’hui nous observons la même tendance à aller vers cette solution de la part des puissances dominantes. La banalisation de l’usage de l’arme atomique dans les doctrines militaires, l’usage de l’arme nucléaire tactique dans les guerres préventives conventionnelle, comme le préconise la doctrine militaire des Etats-Unis, et la succession inaltérable de guerre (Yougoslavie, Irak, Afghanistan) et des menaces belliqueuses (contre l’Iran, le Corée du Nord) illustrent jusqu’à quelle point est forte cette tendance. La socialisation de l’arme atomique est de destruction massive en général (aujourd’hui des pays comme la Corée du Nord ou l’Iran peuvent construire la bombe, qui avant requérait de grands efforts nationaux de la part de pays technologiquement les plus avancés) montre que cette « solution », une fois de plus est un des éléments du problème. On observe la même vieille réponse et la même attitude devant les problèmes d’un monde nouveau, les solutions de toujours pour une crise sans précédent comme l’est celle du monde de l’Anthropocène. Qu’il n’y ait pas de réponse classique et tendanciel à des problèmes nouveaux, n’est-il pas le symptôme le plus clair d’une crise de civilisation? Et si il en est ainsi, comment devons nous regarder la Chine dans ce nouveau contexte ?

I) Il est évident qu’aussi bien l’admiration pour la « croissance » de la Chine, comme la préoccupation pour la supposée menace de son irruption, sont des attitudes et une mentalité qui sont périmées, ce sont des mentalités pre-Anthropocènes, nous pourrions dire. Dans le changement si nous considérons la Chine comme un paradigme de la crise globale, nous aboutirons à des visions et des attitudes plus réalistes, plus modernes, plus en accord avec les temps, c’est-à-dire plus actuelles. Si nous parlons de la « croissance « , nous devons constater que tous les problèmes de la crise mondiale sont contenus en Chine. Le pays tient la pire relation mondiale entre la population et les ressources, avec 6% de la superficie cultivable du monde elle doit alimenter le 22% de la population mondiale. Ses inégalités sont généralisées, est affectent tant les groupes sociaux, comme la division entre campagnes et villes, que d’amples zones géographiques (Est/Ouest). Son développement est voué à la schizophrénie parce qu’il doit conjuguer l’industrialisation et la désindustrialisation. Sa consommation de ressources non renouvelables et sa contamination, sont extraordinaires et conduisent à des impasses. Sa position dans l’économie globale consiste, essentiellement, dans la gestion habile d’une faiblesse. La Chine change quelques millions de paires de chaussures pour le seul Boeing-747. Dans les listes d’entreprises globales qui sont périodiquement publiées, des entreprises chinoises n’apparaissent pas. Le principal enjeu actuel chinois, sa stratégie d’urbanisation porte de grandes interrogations. En vingt ans elle a urbanisé deux cent millions de paysans et dans les prochaines vingt années elle pourra faire la même chose, avec peut-être quatre cent millions, mais chaque chinois urbain consomme 3,5 fois plus d’énergie que ses compatriotes paysans, ce qui pose de grandes questions et dilemmes. L’actuel système politique, si efficace dans l’administration stable de la transformation, est, il le même, pendant une transformation. Un jour cette administration efficace sera un empêchement à la modernisation et un facteur de stagnation, peut-être aujourd’hui voyons-nous déjà cela, ce qui projette de nouveaux problèmes … : pouvons-nous parler du « succès » chinois, ou plutôt d’un « succès fragile dans la crise », ouvert à une toute espèce d’incertitudes ? Les dirigeants chinois pensent plutôt  à la seconde, et avertissent continuellement sur le péril de s’endormir sur les illusoires lauriers de l’actuel « progrès ». Leur conscience d’être en train de gouverner une crise est beaucoup plus vive et lucide que celle de ses satisfaits et exemplaires homologues occidentaux.
Si nous parlons de la « menace ». Il faut commencer par dire que l’irruption de la Chine n’effraye pas son entourage asiatique de la ASEAN. A l’exception du Japon, qui si l’on considère ce dont il est question ici n’est pas un pays asiatique, le fait de l’irruption de la Chine ne donne pas de lieu au réarmement de ses voisins ni aux coalitions avec des puissances hégémoniques lointaines pour le contrecarrer. Prétendre éclaircir ce point nous oblige à faire une digression comparative entre le système de relations sino-centristede l’Asie Orientale, et le système européen des cinq cents dernières années.
Dans le système européen de relations, l’émergence d’une nouvelle puissance provoquait immédiatement une coalition des autres pour la contrecarrer. Ainsi en fut-il de l’Espagne, de la France, de l’Angleterre, de l’Allemagne et de tous ceux qui levaient la tête sur le continent. En Europe, le pouvoir était expansif, impérial, agressif et belliqueux par définition, les pays européens ont été en guerre depuis la fin des guerres napoléoniennes, les pays européens ont été en guerre une moyenne de soixante ou soixante-dix ans années par siècle ce qui signifie une guerre pratiquement constante. En 1815 un siècle inusité de paix a commencé, si nous nous abstrayons d’une énormité comme la guerre de la Crimée, l’expansion génocide  anglo-saxonne dans les nouveaux mondes européens de l’Amérique du Nord et de l’Australie, et, surtout, si nous oublions ce qui a été couvé dans cette période : l’industrialisation de la guerre, qui a multiplié la mortalité et la cruauté belliciste à une échelle sans précédent, comme l’ont démontré les deux guerres mondiales européennes qui démarrèrent en 1914 pour finir sur cet interlude pacifique.
Dans la même période, en Asie orientale dans un contexte de valeurs confuciennes partagées, il y eut un sytème dans le quel la suprématie de la Chine fut plus un  facteur de paix que de guerre, avec peu de conflits entre nations (deux guerres sino-japonaises initiées par le japon avec comme motif la Corée, de brèves guerres avec la participation  de la Chine en Birmanie et aux Vietnam, rien de plus), un système fiscal chinois qui ne recherchait pas l’extraction ressources de ses contribuables, et qui n’était pas très intéressé dans le commerce sur une longue distance qui a rendu  impérialistes les Européens, comme l’a démontré la célèbre expédition de l’Amiral  Zheng He. L’objectif du système chinois était d’organiser la tranquillité de son environnement extérieur pour préserver la stabilité de son énorme marché auto-suffisant intérieur. Dans cette période, certainement, la Chine a connu des épisodes très violents contre les peuples de la steppe, en Mongole et Asie centrale dans le XVIII e siècle, quand elle a absorbé d’énormes territoires de sa périphérie, mais une fois de plus ceci n’était pas une expansion impériale dont il était attendu des ressources , mais comme des conflits de frontières et pour la pacification de son entourage immédiat.
La Chine moderne a maintenu ce même ton depuis sa révolution de 1949. Les conflits du dernier siècles dont tous frontaliers. Y compris une intervention en Corée, en 1950, une brève guerre frontalière de deux mois avec l’Inde, en 1962, dont la responsabilité incombe à l’Inde selon les études les plus convaincantes, et une intervention, offensive et punitive contre le Vietnam, en 1979, en représailles de l’intervention  vietnamienne contre le Cambodge de Pol Pot, où l’armée chinoise se cassa les dents.
Aujourd’hui la Chine a des frontières avec quatorze Etats de la plus grande diversité de situation, certains d’entre eux sont en crise comme l’Afghanistan, le Pakistan, la Corée du Nord ou la Birmanie.  Le pays a avec Taiwan l’héritage d’une guerre civile non conclue, compliquée par la guerre froide. Face à toutes ces réalités, la Chine envoie une impulsion plus apaisante et prudente que agressive et offensive. La Chine est loin d’être parfaite et « meilleure que.. ».  Sa réalité interne contient des injustices terribles et des oppressions internes dont nous avons rendu compte au cours de ces années dans notre rapport depuis Pékin, mais dans le domaine extérieur elle  ne présente pas d’impulsions agressives. Elles ne peuvent pas non plus être déduites de son histoire que nous avons brièvement citée, ni de sa doctrine, ni de son pari militaire, au-delà des imaginations de l’addiction guerrière de Washington, qui a toujours eu besoin de « des menaces » et des ennemis pour justifier sa dangereuse pathologie.  L’arsenal nucléaire chinois, le plus petit des cinq puissances nucléaires à « l’origine », se trouve dans le même état que dans les années quatre vingt et personne ne peut en prendre alarme. La Chine ne dispose pas des instruments miliaires impériaux par excellence : les groupes aéronavaux(porte avions et aviation) à longue distance orientés sur l’intervention extérieure; ni ne songe à s’en doter. Ceci est la réalité qu’il faut mettre sur la table,  au-delà des imaginations et des fables effrayantes  intéressées vis-à-vis de l’intégration politique du nouveau monde dans lequel nous vivons, cette réalité a une importance extraordinaire.
Dans une opposition aux mythes et les mirages de sa « croissance / menace », je vois trois aspects de la civilisation chinoise et du système chinois de grande actualité dans le contexte de la crise globale et avec certain potentiel alternatif.
– En premier lieu la non responsabilité de la Chine dans le modèle, failli de la civilisation industrielle/capitaliste qui nous a conduit à l’Anthoropcène.
En second lieu la reconnaissance officielle de la profonde imperfection et la nécessité de changer et d’améliorer, que le système chinois pose à la base de son discours sur elle-même. Quasiment toute la critique occidentale du système chinois, y compris la critique en matière de droits de l’homme, est reconnue par la Chine. Dans le système chinois, la centralisation politique est compatible avec les mécanismes de prise de décision assez collectives et de collégialité, comme le savent ce qui connaissent ce pays. Cette reconnaissance des imperfections et cette collégialité, et relativement collective, dans la prise de décision, n’a rien à voir avec l’ordinaire des dictatures, ni non plus avec le discours de tant de démocratie occidentales qui se considèrent comme essentiellement parfaites, ou, comme il se dit, « le système le moins mal possible », une manière élégante d’affirmer la même perfection. Le système chinois, un despotisme bienveillant est une dictature, mais dans le même temps la reconnaissance de son imperfection lui donne une perspective de système ouvert extrêmement intéressant dans le grand contexte actuel.
-En troisième lieu il y ala longue tradition politique chinoise de deux milles ans, la plus ancienne du monde. C’est comme si l’Empire Romain ou l’Egypte des Ptolémée se maintenaient aujourd’hui dans des républiques héritières, dont les dirigeants sont  les chaînons de mêmes chaînes millénaires. Ceci détermine une caractéristique des Chinois comme spécialistes en matière de survie, une qualité de grande actualité pour notre monde qui nous oblige à les observer et à les critiquer avec sérieux et libérés de nocifs préjugés que dégage l’espèce européenne. Et ainsi nous arrivons à la métaphore de la femme enceinte, quasi une parabole de la quelle nous pouvons tirer un certain type d’enseignement moral.
III) Un pays en développement des caractéristiques de la Chine et dans un grand bouleversement comme celui d’aujourd’hui, est comme une femme enceinte. La transition du rural à l’urbain, de la logique patriarcale à une autre plus démocratique, avec tant de population et dans des conditions si critiques est un délicat processus créateur de gestion. Il implique des changements hormonaux dans son organisme social, des changements de peau, de valeurs, de lignes. Les tensions, les ruptures et les synthèses entre le traditionnel et le sacré, le neuf et l’inévitable. Il implique un changement de système politique. Aussi bien pour les dirigeants que pour la société, tout cela est comme un voyage dans l’inconnu. Aussi semblable à ce qu’est la maternité pour la mère qui enfante pour la première fois.
A un pays en développement de ces caractéristiques, comme à une femme enceinte on ne peut pas demander des rendements déterminés, des charges et des attitudes. L’idée consiste en ce que quand nous nous trouverons dans l’autobus à tel pays, nous nous levons pour lui céder le siège.
Tout cela ne doit pas, ne  peut pas , se confondre avec condescendance ou paternalisme, ni avec une discrimination (positive) de genre. Il ne s’agit pas non plus d’une immunité et ni de chèques en blanc aux dictatures.  La situation de laquelle nous sommes en train de parler ne nous libère pas des résponsabilités universelles de la même manière que le fait d’être enceinte ne met pas la femme  en dehors du code pénal. Au contraire, cette réflexion est fondée sur les lois de la biologie pour des valeurs universelles, sur  l’expérience historique et sur la crise globale. L’analogie de la femme enceinte me paraît l’unique manière réaliste et honnête de traiter la critique de la Chine.
Dans l’attitude de refuser de céder le siège à la femme enceinte, il y a beaucoup de choses. Il y a une incapacité tout à fait européenne de prendre en compte celui qui est différent, il y a les préjugés culturels et les stéréotypes de la guerre froide- aujourd’hui mêlés à des rivalités commerciales, il y a l’écho d’une attitude coloniale, mais surtout il y a une question de valeurs, de l’inconscience sur le nouveau monde dans lequel nous vivons et de sa crise profonde. C’est l’actualité de la Chine que je retiens après avoir abandonné ce pays.

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