Une enquête du Washington Post achève de révéler que le gouvernement de Barack Obama a élargi d’une manière significative la guerre secrète contre Al-Qaeda et d’autres groupes « radicaux ».trasduction de danielle Bleitrach pour changement de société.
Selon le Post, les opérations spéciales ont augmenté au niveau mondial en budget et en quantité. Aujourd’hui, les forces spéciales américaines agissent dans plus de 75 pays, quand il y a un an à peine elles n’agissaient que dans 60 pays.
Plus de 13 mille forces spéciales – militaires et civiles, des experts en opérations d’intelligence, en guerre psychologique, en meurtre sélectif, des missions d’entraînement, des actions clandestines, entre d’autres tâches – sont déployées dans le monde; 9 mille d’entre elles se déploient en Irak et en Afghanistan.
L’enquêteur américain Jeremy Scahill a découvert que l’administration d’Obama a envoyé des équipes d’élites de forces spéciales, sous le Commando d’Opérations Spéciales Conjointes, en Iran, en Géorgie, en Ukraine, en Bolivie, au Paraguay, en Équateur, au Pérou, au Yémen, au Pakistan, aux Philippines. Dès 2006, ces équipes clandestines agissaient également au Venezuela, en Colombien, et au Mexique.
Des plans existent pour des attaques préventives ou « anticipés » dans « de nombreux lieux dans le monde », selon le journal américain. Washington espère seulement activer les plans quand une « menace » ou « un complot » aura déjà été identifié.
Un militaire officiel du Pentagone a affirmé qu’Obama autorise beaucoup d’actions, stratégies et les opérations qui n’ont pas été permises durant le gouvernement de George W. Bush. « Nous avons beaucoup plus accès » aux opérations secrètes, a expliqué un autre fonctionnaire du Pentagone.
Cet accroissement des opérations spéciales, joint à l’augmentation d’attaques avec des avions sans pilote (« drones »), fait partie de la nouvelle Doctrine de Sécurité Nationale annoncée par le Président Obama la semaine passée.
L’un des avantages qu’il y a à utiliser des « forces secrètes » pour exécuter des missions de haute importance stratégique est justement leur nature clandestine, et le fait que ses missions et opérations ne sont pas publiques. Ainsi, Obama peut éviter les réactions et les critiques sur sa politique belliqueuses, tandis qu’il conçoit l’agenda impérial pour la plus grande satisfaction du complexe industrialo- militaire.
PLUS D’ARGENT POUR GUERRE
Obama a sollicité une augmentation de 5.7 % pour le budget des Opérations Spéciales pour 2011, pour un total 6.3 $ un milliard de dollars, en plus de 3.5 $ des milliards additionnels pour des opérations clandestines nécessaires. Le total le budget de défense de Washington pour 2011 est de 872 $ un milliard de dollars, avec 75 $ milliard plus pour la communauté de renseignements.
RENSEIGNEMENTS ET SUBVERSION
Au-delà des actions de guerre que réalisent les forces spéciales, comme des meurtres sélectifs, séquestration et torture, ce sont des équipes entraînées pour exécuter aussi des missions d’intelligence, d’infiltration, de subversion et de déstabilisation. Les forces spéciales s’entraînent pendant des années, en apprenant des langues et en s’adaptant à différentes cultures, pour pouvoir les pénétrer et les infiltrer d’une manière clandestine.
Au début de 2009, la Doctrine de Guerre Irrégulière a été signée par le Président Obama, en privilégiant cette forme de guerre sur la guerre conventionnelle.
Dans la guerre irrégulière, le champ de bataille n’a pas de limites, et les tactiques et les stratégies utilisées sont non-traditionnelles. Le contrerévolution et la subversion, en plus de l’usage de forces spéciales pour exécuter des opérations clandestines de guerre, sont les techniques principales employées pour réussir à déstabiliser l’adversaire « del’intérieur ».
Il existe sous ce concept, des façades et des agences, comme l’USAID, le National Endowment for, entre autres, Democracy et Freedom House sont utilisés pour canaliser des fonds aux exécutants chargés de mettre en oeuvre les plans de Washington, et aussi pour infiltrer la « société civile » dans des pays stratégiquement important pour les intérêts impériaux.
Selon un autre officiel de haut niveau des forces spéciales américaines, citée par Scahill, « Le monde est le champ de bataille, et nous sommes revenus à ce concept … nous nous étions éloignés de cette vision, mais l’administration d’Obama la partage ».
Certains des opérations spéciales actuelles sont conduits par la Force d’Action 714, qui a été commandé par le Général McChrystal, un actuel commandant de guerre en Afghanistan. Sous le gouvernement d’Obama, celle-ci Force d’Action a crû et son budget a augmenté de 40 %. « Maintenant nous pouvons faire beaucoup plus », a révélé une source des forces spéciales. « Nous n’avons plus travailler depuis les ambassades, nous avons à nous coordonner avec le Département d’État. Nous pouvons agir d’où nous voulons », a-t-il affirmé.
Cette année, Washington a essayé de classer la Venezuela comme un « état terroriste », comme Cuba, l’Iran, le Soudan et la Syrie. en notant seulement , pour le Venezuela qu’il serait dans une liste de « pays qui ne coopèrent pas avec la lutte contre le terrorisme », pour ne pas nuire à l’approvisionnement nécessaire de pétrole vénézuélien aux États-Unis. Cependant, le rapport annuel de la Direction Nationale d’Intelligence de Washington, publié en janvier 2010, a classé le Venezuela comme « principale menace » contre les États-Unis dans l’hémisphère, en désignant le président Hugo Chávez comme le dirigeant anti-étasunien dans la région.
Dans les dernières années, Washington a intensifié ses agressions et opérations de déstabilisation contre le venezueal, en cherchant à promouvoir l’intensification de ses agression et opérations de déstabilisation contre le Venezuela, en cherchant à promouvoir un « changement de régime » dans le pays qui a les plus grandes réserves de pétrole dans le monde.
Il n’y a aucun doute que la guerre secrète d’Obama pousuit de tels efforts.
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