ILS NE SAVENT RIEN FAIRE D’AUTRES QUE CREUSER LE GOUFFRE

nico_francia_jpg1Voici plusieurs jours que le système de propagande qui nous tient lieu d’information ne cesse de nous réconforter, nous serions sur la remontée, grâce aux mesures prises par Obama, voir par l’inutile G 20 nous serions bientôt sortis de la crise. C’est la méthode Couée et pendant ce temps là les annonces de fermeture d’entreprises se multiplient. Ce matin c’est Le fabricant de composants électroniques qui emploie 1.900 personnes à Toulouse, dont 700 ingénieurs et cadres qui a annoncé la fermeture. Le groupe américain de semi-conducteurs Freescale a annoncé mercredi 22 avril son intention de fermer son usine toulousaine, dans un communiqué mis en ligne sur son site internet. Parce qu’il y a non seulement le ralentissement de la production mais le fait que les patrons en profitent pour se débarrasser des usines considérées comme moins productives, au lieu de renouveler le matériel on ferme… Face à la révolte qui gronde et qui se traduit par une sequestation des cadres et patrons, moyen d’action qui commence à faire tâche d’huile hors de nos frontières, le système de propagande tente de nous raconter que c’est la fin de la crise, qu’il suffit d’attendre un ou deux ans comme on pourra et après tout recommencera comme avant. En fait pour eux ça continue et la course au profit ne s’arrête pas, le dernier exemple en date la somme fantastique avec laquelle part le patron de Dexia qui pourtant avait juré promis. Ce à quoi la mère Lagarde qui avait promis… ne peut que dire « que voulez-vous l’Etat n’est que minoritaire, ses représentants ont voté contre, mais les autres y tenaient »… L’Etat a sauvé dexia avec notre argent et a laissé tout pouvoir au patronat. C’est aussi simple que ça… Alors au lieu de les écouter dites vous bien que non seulement la crise ne va pas s’arrêter mais qu’ils font tout pour qu’elle s’amplifie. Dites vous bien qu’ils ne savent pas comment à la fois maintenir leur système de profit et faire face aux dangers sociaux que ce système provoque, même la planche à billet, ne saurait combler le gouffre que leur voracité creuse et continue à creuser. Comme le dit le FMI le système financier reste « instable ». Il ne leur restera plus que le fascisme, la haine raciale, les boucs émissaires, les banlieues montées contre les « juifs » et les travailleurs au chômage contre les immigrés et la répression, faites attention à ce que vous diffusez dans un temps où il n’y a plus de forces de gauche, plus d’organisation ouvrière en état de résistance. (note de danielle Bleitrach)

 L’économie mondiale connait une grave récession, estime le Fonds monétaire international (FMI), qui a revu à la baisse ses prévisions d’activité pour l’année en cours et appelé à une action puissante pour provoquer la reprise.

Ces prévisions actualisées, publiées avant les réunions ministérielles du G7 et du G20 ainsi que les réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale ce week-end à Washington, font état d’une contraction attendue de 1,3% de l’activité économique mondiale cette année, soit la pire récession depuis la Deuxième Guerre mondiale.

Le FMI anticipe un rebond de la croissance mondiale autour de 1,9% en 2010, un rythme de reprise plus faible qu’habituellement en raison des tensions persistantes dans le secteur financier.

Dans ses Perspectives de janvier, le FMI anticipait une croissance mondiale de 0,5% mais il avait dit en mars que l’économie mondiale se retrouverait en définitive en territoire nettement négatif.

L’organisme international explique que ses révisions se fondent sur l’hypothèse que les marchés financiers prendront plus de temps que prévu pour se stabiliser.

Il estime que le redressement sera étroitement dépendant des efforts déployés par les Etats pour assainir le système financier et pour relancer la croissance.

« Une préoccupation centrale est que les politiques mises en oeuvre puissent s’avérer insuffisantes pour enrayer l’effet négatif d’une détérioration des conditions financières et d’un affaiblissement des économies face à un soutien public limité pour des politiques actives », prévient le FMI.

L’organisation internationale plaide pour que les mesures de relance soient maintenues voire accrues en 2010, soulignant que tout retrait prématuré des stimulants économiques risquerait d’entraver la reprise.

Même si les taux d’intérêt dans la plupart des grandes puissances économiques seront sans doute ramenés à zéro, ou resteront proches de zéro, il reste des possibilités de détendre le crédit et il ne faudra pas hésiter quand cela est possible à encore abaisser les taux, prône le FMI.

LES ÉTATS-UNIS RESTENT L’ÉPICENTRE DE LA CRISE

Les États-Unis demeurent l’épicentre de la crise et il est nécessaire que les autorités américaines prennent à bras le corps la question des actifs toxiques et celle de la solvabilité des banques, estime le FMI.

Les prévisions concernant l’économie américaine ont été revues en baisse avec une contraction attendue du Produit intérieur brut (PIB) de 2,8% cette année et une croissance nulle l’année prochaine sous l’effet de la raréfaction du crédit, de la chute des prix de l’immobilier et des actions et d’un niveau d’incertitude très élevé.

L’économie de la zone euro devrait se contracter quant à elle de 4,2% cette année et encore de 0,4% en 2010, selon le FMI qui critique la faiblesse des mesures de relance et leur insuffisante coordination au sein de la zone. Pour la France le FMI s’attend à un recul du PIB de 3,0% cette année alors que le Premier ministre François Fillon a jugé probable une contraction de 2,5% de l’activité cette année.

Pour le FMI, la coordination des politiques financières est particulièrement nécessaire pour faire face à la détérioration des portefeuilles de crédits des banques au sein du système financier européen en liaison avec l’exposition aux pays européens émergents.

Le récession sera « particulièrement grave » en Irlande et « assez grave » au Royaume-Uni, prévient le FMI, qui s’attend à une poussée du chômage à 10% de la population active dans les économies européennes avancées à la fin 2009, sachant qu’il devrait continuer de croître jusqu’en 2011.

Les économies européennes émergentes devraient accuser une contraction de 3,75% cette année et ne connaître qu’une croissance de 1% en 2010, à comparer à des rythmes d’expansion compris entre 4% et 7% l’an entre 2002 et 2007.

La Fédération de Russie est la plus affectée, la crise du crédit risquant d’y provoquer un effondrement économique alors qu’elle est déjà pénalisée par l’affaiblissement de la demande mondiale et la baisse des prix du pétrole.

Les économies de l’ex-bloc soviétique devraient enregistrer une contraction de l’activité de 5,1% cette année et ne croître que de 1,2% en 2010 contre +5,5% en 2008.

En Asie, où les économies sont plus pénalisées par la chute des échanges commerciaux internationaux que par la crise financière, le FMI s’attend à une récession plus profonde que précédemment redoutée au Japon et à un net infléchissement de la croissance de la Chine.

Pour le Japon, le FMI prévoit une chute de 6,2% du PIB cette année contre une prévision de contraction de 2,6% en janvier dernier. La croissance chinoise devrait quant à elle revenir sur un rythme de 6,5% contre 6,7% attendus en janvier, mais cela représentera la moitié de la croissance record de 2007 et un ralentissement sensible par rapport au rythme de 9% encore atteint en 2008.

L’embellie enregistrée par les économies africaines est menacée par le ralentissement global et la réduction des revenus de transferts en provenance des travailleurs émigrés.

Les pays du Golfe souffrent eux aussi de la forte baisse des cours du pétrole et de moindres entrées de capitaux.

Les économies d’Amérique latine pâtissent également de la baisse des cours des matières premières et d’un tarissement des flux d’investissement qui risquent de perdurer tant que le mouvement de désendettement dans les économies avancés n’aura pas atteint son terme, estime le FMI.

Version française Wilfrid Exbrayat et Marc Joanny
Publié le 22/04/2009 à 17:05 Reuters

Un commentaire

  1. L’avenir semble plutot sombre ,que de drames humains pour les travailleurs en perspective .On prevoit dans les 700 000 emplois en moins pour cette année , Il ne faudrait pas rester l’arme au pied . Lorsque je distribue les tracs du parti ,je m’aperçois que de « jeunes couples (des BOBOS ?)refusent ce que je leur temps et souvent ils sont accompagnés d’enfants en bas age ,je ne peux m’empécher de penser sont ils si surs que leurs enfants seront épargnés ?
    Je me souvient aussi,avec colére,que les gauchistes de 1968 ,disaient que les ouvriers s’étaient « embourgeoisés » quarante ans aprés on voit ce qu’il en est !


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