LA NATIONALISATION DE SANTANDER Au VENEZUELA ET SON CONTEXTE POLITICO-JUDICIAIRE- FINANCIER

La crise des subprimes, les turbulences financières sont aussi l’occasion de vastes opérations de concentration, de purge des faibles, ainsi va le capitalisme… Ainsi la Santander Central Hispano (SCH) qui est déjà la première banque d’Espagne est en train de devenir la première banque européenne, après avoir racheté en 2004 Abbey la 6 e banque britannique, le groupe a poursuivi ses achats britanniques Santander annonce avoir conclu le rachat du britannique Alliance & Leicester (A&L) pour environ 1,3 milliard de livres (1,62 milliard d’euros).. Est-ce pour « réaliser » des fonds que le groupe Santander a voulu vendre la banque du Venezuela, sur laquelle le président Hugo Chavez a aussitôt bloqué la négociation et a entrepris sa nationalisation?

Tous ces événéments nous permettent de découvrir Emilio Botin , le descendant d’une dynastie bancaire qui s’est épanouie durant le franquisme, il a eu Aznar pour poulain mais a actuellement d’excellente relation avec Zapatero.  Il a été  poursuivi par un scandale financier qui a risqué le conduire en prison et il a sollicité l’appui du roi. Le Bourbon  ne saurait rien lui refuser tant tous ces gens ont des intérêts économiques, politiques imbriqués. La banque Santander n’a bien sur jamais renoncé à soutenir la fondation Aznar dont le roi et l’héritier de la couronne s’occupent également.

UNE PREMIERE BANQUE EUROPEENE

-La Santander Central Hispano (SCH, 1ère banque d’Espagne) a payé  12,8 et 13,4 milliards d’euros pour le rachat de l’Abbey National, 6e banque britannique. La somme des actifs des deux banques est supérieure à 615 milliards d’euros. Leur capitalisation boursière conjointe actuelle, 51 milliards d’euros, fait de la nouvelle entité le premier groupe bancaire de la zone euro, le 4e d’Europe et le 10e mondial. Le nouveau groupe  compterait près de 130.000 employés et 56 millions de clients. Ses activités seraient réparties à raison de 47% dans la zone euro de l’Union européenne, 31% en Amérique latine et 21% au Royaume-Uni, pays dans lequel Abbey sert 18 millions de clients avec un réseau de 741 succursales.

Quand il achète Abbey en 2004, Santander promet qu’il ne fera pas d’autres acquisitions. En 2007, est un des rares banquiers à s’en sortir sans perte grâce à l’Amérique latine. Mais en 2008, les Etats-Unis sont venus assombrir le tableau. Le groupe en effet annoncé une dépréciation de 737 millions d’euros sur sa participation dans la banque américaine Sovereign Bancopr, dont elle a acquis 24,9 %. L’organisme de prêt américain a notamment annoncé une perte de 1,35 milliard de dollars pour 2007 en raison d’une lourde dépréciation de 1,6 milliard de dollars au quatrième trimestre. Le titre de la banque américaine, détenue à 24,9 % par le groupe espagnol, a déjà perdu la moitié de sa valeur depuis un an, à mois de 13 dollars. Dans ces conditions, Santander n’est plus sûre d’exercer en 2010 son option d’achat à 40 dollars par titre sur le reste du capital. « Les circonstances ont changé » admet Emilio Botin, patron du géant espagnol, en citant « les incertitudes qui existent sur le marché américain ». Santander a par ailleurs précisé que l’un de ses objectifs pour 2008 était de porter une « attention particulière sur les risques ». Les tensions sur le marché de l’immobilier espagnol, avec les risques de défaut inhérents, ne semblent pas affecter sa confiance. Le groupe s’attend encore à une croissance de 10 à 12 % de son volume de prêts en Espagne cette année. Dans ces conditions, Emilio Botin a commencé par préciser que la banque, qui a racheté le britannique Abbey en 2004, n’avait aucun projet d’acquisition , et a totalement exclu une offre sur Alliance & Leicester. « Nous ne sommes pas intéressés » par la Société Générale, a-t-il également précisé. Mais les choses ont rapidement évolué et expliquent le besoin de fonds, et la vente de la banque du Venezuela.

Les conditions de l’opération de rachat de le rachat du britannique Alliance & Leicester (A&L) sont « exemplaires » : on voit comment la crise financière peut offrir des opportunités dans le cercle trés étroit des milieux d’affaire, des banques centrales et de l’argent de nos impôts, sans parler des faillites dans la construction.

Le contexte de crise de la baque anglaise

Souvenez-vous le vendredi 11 juillet, les actions des deux géants américains du crédit hypothécaire Freddie Mac et Fannie Mae perdaient près de 50% de leur valeur. Henri Paulson, le secrétaire américain au Trésor, annonça une série de mesures désespérées garantissant le soutien inconditionnel de l’Etat américain pour renflouer les deux entités.

Plus discrétement mais parallèlement le système bancaire de Grande bretagne était lui aussi menacé d’un nouvel effondrement après la nationalisation en catastrophe de Northern Rock. C’est alors que le tapis rouge a été étendu devant le PDG de banco Santander Emilio Botin, premier groupe espagnol, qui dans l’orbite de la Royal Bank of Scotland de sa majesté,a rapidement conclu le rachat d’Alliance and Leicester (A&L), une banque hypothécaire anglaise en grande difficulté.Selon l’analyse du Daily Mail, l’offre de Santander, même avant d’être formalisée le 18 juillet, « bénéficiait d’avance de l’appui de la Financial Services Authority (FSA) et même de la Banque d’Angleterre ». tandis que l’on parlait beaucoup des géants nord-américains du crédit hypothécaire, Freddie Mac et Fannie Mae, la panique gagnait les régulateurs et la Banque d’Angleterre. « Les efforts effrénés de la FSA démontrent le caractère fragile du secteur bancaire et celui du bâtiment où d’autres faillites du type Northern Rock auraient des conséquences imprévisibles » écrit le Daily Mail. Le quotidien cite un banquier expérimenté : « Nous n’avons jamais vu de semblable choses auparavant…c’est la pire crise financière à laquelle la plupart d’entre nous aient dû se confronter ». La FSA britannique aurait menacé d’étranglement AL afin que le groupe anglais accepte la proposition de l’espagnol. La FSA craint des « retraits massifs de dépôts bancaires semblables à ceux qui forcèrent à la nationalisation de la banque Northern Rock fin 2007 », commente The Guardian. Pas surprenant, écrit toujours The Guardian. Emilio Botin, le PDG de Santander est « un proche ami de Sir Fred Goodwin, le PDG de la Royal Bank of Scotland ».

Détail révélateur sur les moeurs de pirana de ce monde : c’est la vente des actions du promoteur espagnol Martinsa-Fadesa qui aurait permis à Santander de trouver les 1,57 milliards d’euros nécessaires au rachat de l’anglais A&L, impliquant que Banco Santander, pour sauver les banques anglaises, a provoqué la chute de Martinsa-Fadesa, acculé à la faillite trois jour plus tard. Et on voit comment le cancer financier continue à accumuler, opérer des concentrations, quitte à entraîner un peu plus de faillites dans la construction et l’accélaration de la crise espagnole.

La nationalisation de Santander par le Venezuela

En vue de cette acquisition, la banque a vendu un certain nombre d’immeubles dont elle reste locataire, outre les actions du promoteur immobilier acculé à la faillite, la vente de la banque du Venezuela entre dans cette réalisation. Chavez a dit qu’il avait eu par ses services de renseignement l’avis que Botin  cherchait à vendre la banque du Venezuela. Il a souligné malicieusement le fait que tout cela n’était pas clair, on faisait pression sur lui pour qu’il accepte la transaction, après Santander ne voulait plus vendre… Le banquier vénézuélien dont Chavez n’a pas révélé le nom était déjà acquéreur, mais comme il devait selon la loi demander l’accord au gouvernement, Chavez a dit NON et a proposé de racheter au nom de ce gouvernement. Et pas dans les conditions d’opacité qui sont celles qui existent en Angleterre et que l’on vient de voir.

Selon les sources du marché, la banque du venezuela, filiale de Santader est estimée entre 1.200 et 1.900 millions de dollars. Mais si le groupe Santander a accepté d’ouvrir les négociations avec le gouvernement du venezuela, elle n’a donné aucun chiffre de base. L’accord a été donné vendredi 1 er août et a été approuvé par le ministre espagnol des relations extérieures, Miguel Angel Moratinos qui s’est dit prêt à faciliter un tel accord. Nul doute que le récent voyage de Hugo Chavez et le récent accord pétrolier avec la promesse de vente du baril à 100 dollar n’ait joué un rôle pour faciliter la transaction.

 La banque a été acquise par santander en 1996, il a eu un bénéfice net de 109 millions d’euros en juin 2008, 29% de plus qu’en juin 2007. Elle participe donc bien des comptes positifs de la banque en Amérique latine. La filiale a 285 agences et trois millions de clients et, selon les données de la section syndicale de la centrale UGT de Santader, elle a 4.565 employés, dont une majorité de femmes. 
 
 

 

LE CONQUISTADOR DE LA BANQUE : Emilio BOTIN

Troisième de la dynastie Botin, le président de Santander poursuit son rêve de faire de sa banque l’une des premières mondiales à coup d’acquisitions. L’opération a en outre le mérite de faire oublier momentanément ses démêlés judiciaires.  
 

Depuis bientôt un siècle, le nom de la famille Botin, dont la fortune est estimée à plus de 3 milliards d’euros, est associé au monde de la finance. Emilio Botin, troisième du nom, a une fois de plus prouvé, avec l’opération Abbey, qu’il en est le digne héritier.
C’est le grand-père de l’actuel président homonyme de Santander qui a fondé la dynastie, en 1909, reprenant une petite banque de province pour en faire Banco Santander (BS). Mais c’est sous le « règne » du père de Botin, Emilio Botin Sanz de Sautuola, qui est resté trente-six ans à la tête de l’entité, que la banque s’est imposée au niveau national, avec l’achat d’une série de petites banques. En 1986, à la mort du patriarche, Emilio prend à 51 ans les rênes de la banque. Dès son accession au pouvoir, il prend des initiatives révolutionnaires, comme la rémunération des dépôts à vue. Mais surtout, il s’illustre en raflant le Banesto en 1987 pour près de 2 milliards d’euros, après que celui-ci avait été placé sous la tutelle de la Banque d’Espagne, avec un « trou » de plus de 3 milliards d’euros attribué à la désastreuse gestion de Mario Conde. Le pari s’avère payant. Avec cette opération à hauts risques, Santander double d’un seul coup ses actifs, à environ 111 milliards d’euros. Douze ans plus tard, en 1999, il frappe encore plus fort, avec la fusion-absorption de Banco Central Hispano, qui donne naissance au premier groupe bancaire hispanique, SCH.
Emilio Botin passe pour un conservateur « libéral », lié au franquisme, Aznar a été son poulain, mais il ne s’acharne pas sur l’idéologique officiellement et noue d’excellentes relations y compris avec Zapatero.

DANS LA TOURMENTE FINANCIERE

C’est encore Botin, dit-on, qui a dicté l’ambitieuse stratégie d’expansion en Amérique latine (25 % environ des quelque 348 milliards d’euros d’actifs du groupe). Les activités de la banque espagnole en Amérique latine lui ont permis de compenser le repli sur son marché domestique. Le produit net bancaire a gagné près de 15% au premier semestre, dépassant 8 milliards d’euros, et le bénéfice 6%, à 4,7 milliards d’euros.   

 
Après avoir osé narguer la tourmente du crédit immobilier en lançant à la mi-juillet l’acquisition du britannique Alliance & Leicester pour 1,3 milliard de livres, Santander a fait état mardi de résultats semestriels de bonne facture, portés notamment par ses activités en Amérique latine qui ont compensé le repli en Espagne. Au cours des six premiers mois de l’année, le groupe bancaire espagnol a ainsi enregistré 14,7% de hausse de son produit net bancaire, à 8,175 milliards d’euros, tandis que le bénéfice net gagnait, lui, 6,1%, à 4,73 milliards d’euros.
Seul bémol : la rentabilité du groupe s’est réduite au deuxième trimestre, où le bénéfice net a baissé de 5%, à 2,52 milliards d’euros. Le repli résulte, en partie, d’une base de comparaison défavorable, un gain exceptionnel de 566 millions d’euros lié à la vente de sa participation dans Intesa Sanpaolo ayant été comptabilisé au deuxième trimestre l’an passé. Il reflète également le ralentissement économique en Espagne, auquel le groupe, malgré sa gestion prudente qui lui permet d’être relativement épargné par la crise du « subprime », ne peut échapper. Mais, même en baisse, ce résultat est bien supérieur aux attentes des analystes.

C’est enfin lui également qui a ouvert la voie aux grandes opérations transfrontières en Europe, d’abord au Portugal, et aujourd’hui au Royaume-Uni.

ENNUIS JUDICIAIRES ET LIENS POLITIQUES


Toutefois, selon certains analystes, cette dernière opération aurait aussi une « dimension personnelle ». Outre son intérêt financier et stratégique, l’opération a le mérite de détourner l’attention des problèmes qu’Emilio Botin entretient avec la justice, pour recentrer l’actualité sur ses qualités de redoutable banquier(1). Il a du en 2005 comparaître devant le tribunal Audiencia Nacional, où il risquait une lourde peine de prison pour les sommes versées afin d’écarter les anciens dirigeants de Central Hispano, José María Amusátegui et Ángel Corcóstegui, en 2002. Ceux-ci ont en effet reçu respectivement 43,7 et 108 millions d’euros, après avoir renoncé à la co-présidence et à la direction exécutive de Santander.
Les accusations qui pesaient sur Emilio Botin et sur deux des anciens directeurs de la première banque espagnole ont été levées le 14-05-2005 par la principale instance pénale d’Espagne non sans laisser un parfum de manipulation du aux liens étroits entre le pouvoir espagnol, le système judicaire trés proche des milieux franquistes. Selon l’hebdomadaire « Tiempo », Emilio Botin est tellement préoccupé qu’il se serait rendu en avril 2005 au palais de la Zarzuela, pour demander l’intervention du roi…

Du coup, le froid, autoritaire, austère et secret Emilio Botin travaille à paraître sous un jour plus favorable. Récemment, il a ouvert les portes de sa famille aux cameras de la télévision espagnole et lors de la dernière assemblée de la banque, a accepté, pour la première fois, de donner des explications sur ses démêlés avec la justice. 

 Je me permets également de vous renvoyer à l’article sur mon blog https://socio13.wordpress.com/ concernant  la Fondation d’Aznar, un organisme qui mène une lutte idéologique intense en Europe comme en Amérique latine, je signalais qu’au titre des activités d’Aznar en Amérique latine, à la fin de novembre 2007, Aznar  arrivait de Colombie où il avait été reçu par Uribe, mais lisons plutôt la suite: présenté par la Fondation elle-même.

José María Aznar, presidente de FAES, ha asistido hoy martes, 27 de noviembre, en la Universidad Georgetown, en Washington, a la presentación de la nueva revista digital Globalización, Competitividad y Gobernabilidad (gcg.universia.net), cuyo consejo consultivo preside su Alteza Real el Príncipe de Asturias, antiguo alumno de esta universidad. El acto ha sido presidido por Emilio Botín, presidente de Banco de Santander y Universia; y por John DeGioia, presidente de la Universidad de Georgetown.

José maria Aznar, président de FAES, a assisté aujourd’hui mardi 27 novembre à l’Université Georgetown, à Washington, à la présentation de la nouvelle revue digitale Globalización, Competitividad y Gobernabilidad (gcg.universia.net), dont le Conseil royal est présidé par son altesse royale le Prince des Asturies, ancien élève de cette université. La séance a été présidée par   Emilio Botín, président  de la Banque de Santander y Universia; et par John DeGioia, président de l’Université de Georgetown.

 J’espère que vous mesurez qui est ce beau monde et comment son rassemblement éclaire un certain nombre d’événements de hier et d’aujourd’hui. Les Etats-Unis dans leur tentative de reconquête de leur arrière cour d’Amérique latine ont toujours pu s’appuyer, y compris dans le coup d’Etat contre Chavez sur Aznar, ses liens avec la hiérarchie catholique, l’oligarchie d’Amérique latine et surout les milieux d’affaire espagnols.

 La banque de Santander domine Caracas de toute sa puissance et on la retrouve dans toute l’Amérique latine, la présence du Prince des Asturies dans cette activité de la fondation d’Aznar  n’est pas non plus sans intérêt. Cela éclaire ce qui s’est passé à Santiago du Chili lors du sommet iberoaméricain, la crise du roi quand Chavez a dénoncé le rôle d’intérêts comme la banque de santander , le fascisme d’Aznar, sa contribution surtout à des coups d’Etat. On peut même estimer  que le sommet iberoaméricain sur la jeunesse alors qu’il éclatait des révoltes étudiantes dans le pays hôte le Chili avait été concoté pour faire passer les thèses du type de la FAES sur les problèmes de la jeunesse. Comme d’ailleurs aujourd’hui la fondation d’Aznar, des intérêts économiques puissants tentent de créer une extrême-droite dans la jeunesse bourgeoise.

 Chavez lors de ce sommet est intervenu,  relayé par Ortega et Lage pour dénoncer le rôle réel d’Aznar et de son gouvernement dans le coup d’Etat contre son gouvernement. L’amériqua latine résiste… Il y a eu l’insulte du roi, des relations envenimées et Chavez avait menacé de nationalisé Santander.

Aujourd’hui Chavez accorde des facilités pétrolières à Respol et nationalise la banque d’Emilio Botin en profitant de ses ambitions européennes et de ses ennuis judiciaires…

Quand on veut manger avec le diable il faut une trés trés longue cuillère…

Danielle bleitrach

(1) Il flotte un tel parfum de scandale que quand il y a peu un petit avion transportant des trafiquants de drogue et leur marchandise s’est abattu sur l’aérodrome privé du banquier il y a eu quelques bruits soulignant les liens de la banque avec des pays exdportateurs de drogue, en Amérique latine mais aussi au Maroc. Le 25 avril 2008, deux trafiquant de drogue et leur avion se sont écrasés sur l’aérodrome privé de la propriété d’Emilio Botin, président du premier groupe bancaire espagnol, Santander, ont annoncé à l’AFP la sous-préfecture de Ciudad Real (centre) et les autorités régionales de Castille-La-Manche.Le groupe Santander, interrogé par l’AFP, a indiqué qu' »aucun membre de la famille Botin n’avait été affecté » et qu’Emilio Botin lui-même se trouvait vendredi à Barcelone (nord-est).L’accident « n’a rien à voir avec la famille Botin », a ajouté un porte-parole joint au téléphone, soulignant que l’aérodrome privé du président de Santander avait semble-t-il été utilisé sans autorisation par l’appareil qui s’est écrasé.La nouvelle a fait une brève apparition dans la presse espagnole et a ausotôt disparu de l’actualité.  Pourtant suivre les allées et venues de M. Emilio Botin en apprend beaucoup, ainsi le    grand patron    du Grupo Santander , est le  second    actionnaire   de référence    d’Attijariwafa bank du Maroc avec une participation au   capital   de 14,5%, en juin 2007, il était intervenu en personne pour en évincer l’ex-PDG, M.Khalid Oudghiri. En ce qui oncerne l’avion chargé de cannabis , le banquier et sa famille ont démenti et la nouvelle s’est évapirée.

6 commentaires

  1. Moi je craque, je suis en train de préparer un dossier sur la Bolivie, à Marseille c’est l’alerte canicule, je n’ai pas le courage pour le moment de traduire en plus cette interview pourtant trés intéressant… Alors premièrement que les hispanisants le lisent, deuxièment au titre des curiosités je vous signale le prénom du syndicaliste stalin, j’imagine les parents…
    Je vous traduis le titre  » Nous les travailleurs nous appuyons l’achat/nationalisation de la Banque du Venezuela »

    “Los trabajadores apoyamos la compra/nacionalización del Banco de Venezuela” dice: Stalin Pérez Borges
    Por: Prensa Marea Socialista
    Fecha de publicación: 03/08/08

    Stalin Pèrez Borges
    Credito: Marea Socialista

    El anunció del presidente Chávez de la compra, nacionalización del Banco de Venezuela perteneciente al grupo español Santander, profundiza en el debate en relación al modelo transición que debe seguir la revolución Bolivariana. Prensa Marea Socialista, entrevistó a su editor y coordinador nacional de UNT, Stalin Pérez Borges, quien se encontraba en ese momento en espera de una reunión de las comisiones que preparan la realización del próximo Congreso de la Unión Nacional de Trabajadores UNT. Nos pidió Pérez Borges espacio para opinar sobre la convocatoria que hacía la FSBT para constituir una nueva central, no obstante, le decíamos que en ese momento la noticia de actualidad era lo de la nacionalización del Banco Venezuela y que esperara para después declarar sobre ese acto divisionista de la FSBT. Sobre la medida anunciada del Banco Venezuela Stalin respondió así:

    ¿Cómo recibiste la noticia de la Nacionalización del Banco de Venezuela?

    Stalin Pérez Borges: Como siempre estas propuestas del presidente Chávez me alegran, aunque no coincida totalmente con las formas en que se toman. Hubiera preferido que fuese expropiado directamente pero bueno…, es evidente que es un nuevo paso adelante. La compra de ese banco está en el marco de un problema que nosotros venimos planteando desde hace tiempo. Últimamente salio en aporrea una entrevista que me realizaron donde sostengo que uno de los talones de Aquiles de la economía de nuestro país es el sistema financiero, justamente por el impacto que la crisis económica internacional ya tiene sobre los bancos.
    Esa entrevista puede leerse en: http://www.aporrea.org/trabajadores/n117163.html .

    ¿Pero de acuerdo al presidente Chávez, el Banco de Venezuela está dando ganancias y de lo qué se trata es de recuperar esa ganancia para el país?

    No dudo de esto que ha dicho el presidente Chávez. Pero, ese no es el problema principal. La crisis de las hipotecas que derivó en una gran crisis económica en Estados Unidos y ya es una crisis bancaria global, recién está en sus inicios según todos los analistas. Ya la comparan con la de los 80 y mediados de los 90. Entonces, es bueno recordar que de esas crisis surgió una enorme reestructuración bancaria a nivel mundial. Uno de cuyos objetivos fundamentales fue hacer que la crisis bancaria la pagaran los pueblos. Por eso se dieron procesos de salvatajes, estatizaciones y nuevas privatizaciones. Lo que se llama la arquitectura financiera del Consenso de Washington, o sea los planes neoliberales del FMI. Si es cierto lo que pronostican los especialistas, estamos en el principio de una nueva reestructuración bancaria a nivel de todos los países, con la consiguiente pérdida de ahorro popular para pagar esa crisis, que no hay porque pensar que no llegará a Venezuela, es más ya ha llegado en forma de inflación importada. Entonces, la medida del presidente Chávez es muy importante. Tiene varias facetas, en lo que hace a la crisis internacional bancaria, por ejemplo, es preventiva. Significa no tener que hacerse cargo después de las perdidas. Y tiene otras que son más estratégicas.

    ¿Podrías profundizar en cual es la importancia estratégica de qué el estado se haga cargo del Banco de Venezuela?

    Insisto con un concepto, según mi punto de vista, el camino de transición al socialismo, debe tener como uno de los pilares el control por parte del estado y de los trabajadores, del sistema de crédito y, de todo lo que hace a la financiación. Si este control no es total, lo que es seguro que no puede ser como hasta antes de de la nacionalización del Banco de Venezuela, que la participación estatal era de apenas del 20%. ¿Por qué es importante que el Estado sea el qué pueda definir la utilización de los recursos, el crédito?, porque para construir un camino más seguro al socialismo, estos recursos se deben asignar de manera conciente a la aplicación de un plan de desarrollo nacional, económico, social, cultural y de todo tipo. Deben estar disponibles para cumplir los planes democráticamente debatidos por el pueblo revolucionario. Ahora bien, aunque la participación protagónica esté en sus inicios, el plan debe existir y, el estado a través de sus instituciones bancarias debe garantizar el financiamiento de ese plan como prioridad. No es sólo que de ganancias, puede ser que no de ganancias líquidas y sin embargo cumpla un enorme papel en el desarrollo y la soberanía del país. Las ganancias en todo caso deben ser solo para reinversión y no como ocurría hasta ahora con el Banco de Venezuela que iban a engordar el balance positivo de su casa Matriz, de la familia Botini y de otros accionistas afuera de Venezuela. Por eso también apoyo la nacionalización, porque empieza a acrecentar la capacidad estatal de poder disponer del direccionamiento del crédito.

    La oposición está creando la sensación de que ahora sería menos seguro tener los ahorros en el Banco de Venezuela, que nos dices al respecto.

    Mira esa es una campaña para desestabilizar. Es decir, provocar pánico entre los clientes de ese banco para que los ahorristas, sobre todos aquellos más desprotegidos, corran a retirar sus depósitos, y provocarle una situación crítica al nuevo banco estatal. Pero esto es parte de una conspiración de corto vuelo. A medida que pasen los días que yo estimo que serán pocos, y el banco siga funcionando normalmente esa sensación irá desapareciendo.

    ¿Es tan firme la situación de todo el sistema financiero venezolano?

    El sistema es parte de la crisis mundial, mejor dicho no todo el sistema. El sector privado y aquellos bancos estatales que tengan inversiones en los puntos críticos actuales de la economía mundial. Los que poseen las letras estructuradas por ejemplo. Por eso es necesario tomar más medidas preventivas. No se trata de comprar toda la banca privada. Si fuera estatizada sin más, nosotros seríamos felices, sin embargo no es esa la política del presidente Chávez, por lo tanto nosotros, mientras seguimos defendiendo nuestras ideas, proponemos medidas de transicionales como poner a salvo todos los depósitos, nacionalizándolos. En concreto: que el control de todos los depósitos lo maneje el Banco Central de Venezuela o una organización ad hoc, para protegerlos, de la situación de extrema debilidad que tienen algunos bancos privados. Para mi eso sigue siendo uno de los talones de Aquiles de nuestra economía. No nos tendría que sorprender que algunos bancos de primera línea, todos los conocen, puedan estar pasando por momentos muy delicados. La ventaja del control de cambios es importante. Pero ellos siempre se las ingenian para fugar capitales. Yo creo que el próximo paso, una vez nacionalizado el de Venezuela, es ir por el control del resto de los de primera línea, es decir los transnacionales, para que no tengamos sorpresas desagrables. Esta es una medida defensiva para proteger sobre todo los recursos del estado y los ahorros populares.

    ¿Cómo ves tú el tema de los trabajadores del Banco de Venezuela?

    Está la palabra del presidente de que no habrá problema de estabilidad. Yo sin embargo creo que hay que pensar en el problema de los trabajadores bancarios desde el lugar que hay un cambio de relación de propiedad. Creo sinceramente que para que se cumpla la promesa del presidente Chávez de que ese banco funcionará mejor la única garantía son los trabajadores. La participación activa de ellos en el control y la gestión. Pero también en respetar sus condiciones laborales y sobre todo en tener una política permanente de formación ideológica que haga que entiendan el papel social que de ahora en adelante debería tener el banco.

    ¿Por último, podrías decirnos en pocas palabras cómo se puede mejorar el sistema financiero estatal?

    Hay una cultura que hay que cambiar para mejorar el sistema financiero pero también para hacer más eficiente el resto de las ramas en manos del estado. Y eso pasa por darle verdadero poder protagónico y democrático a los trabajadores junto con la socialización de los saberes de cada uno. No alcanza con votar gerentes, hay que lograr una verdadera participación, equipos de control y gestión que sean rotativos. Supervisores o gerentes que sean rotativos. Ir progresivamente eliminando las enormes diferencias salariales y privilegios sociales que hay entre el simple trabajador y el presidente. No se trata para nada de emparejar hacia abajo los niveles de vida. Por el contrario, encontrar el punto medio donde la vida de todos los trabajadores pueda ser vivida dignamente. Y sobre todo hay una medida que es la que más ayuda a diagnosticar a tiempo las crisis, que es la democratización de toda la información operativa y contable de los bancos y de todas las empresas, tanto las estatales pero sobre todo las privadas. El que tiene algo que esconder es porque algo está haciendo indebido, y que quede claro que no estoy hablando de las informaciones que afectan la seguridad nacional, aunque creo que también sobre esas informaciones debe haber cierto grado de apertura a las organizaciones obreras y populares a las organizaciones del Partido, etc. Más allá de estos casos creo que cualquier ciudadano debe tener acceso a toda la información. En ese sentido es que creo que hay que profundizar el camino al socialismo.

  2. Ca ne doit pas être parfait, mais bon…
    Amicalement,
    Julien

    ” Nous les travailleurs nous appuyons l’achat/nationalisation de la Banque du Venezuela”
    “Los trabajadores apoyamos la compra/nacionalización del Banco de Venezuela” dice: Stalin Pérez Borges
    Por: Prensa Marea Socialista
    Fecha de publicación: 03/08/08
    Stalin Pèrez Borges
    Credito: Marea Socialista
    L’annonce du président Chávez d’acheter, nationaliser la Banque du Venezuela appartenant au groupe espagnol Santander, approfondit le débat sur le modèle de transition que doit suivre la révolution Bolivarienne. Prensa Marea Socialista a interviewé son éditeur et coordinateur national de l’UNT (Union national des Travailleurs), Stalin Pérez Borges, qui se trouvait alors dans l’attente d’une réunion des commissions préparant la réalisation du prochain Congrès de l’Union national des Travailleurs. Pérez Borges nous avait offert du temps pour nous donner son opinion sur la convocation que faisait la FSBT pour former une nouvelle centrale, néanmoins, nous lui avons dit qu’en ce moment la nouvelle actualité était la nationalisation de la Banque du Venezuela et qu’il se pourrait attendre pour la déclaration sur l’action de division de la FSBT. Sur la mesure annoncée de la Banque du Venezuela, Stalin nous répondit ainsi :
    Comment prenez-vous la nouvelle de la nationalisation de la Banque du Venezuela ?
    Stalin Pérez Borges: Comme toujours, ces propositions du président Chávez me réjouissent, bien qu’ici elle ne coïncide pas totalement avec les façons de faire. J’aurais préféré qu’elle soit expropriée directement, mais bon…, il est évident que c’est un nouveau pas en avant. L’achat de cette banque est dans le cadre d’un problème que nous avons posé depuis quelques temps déjà. Dernièrement, il est paru dans Aporrea une interview qu’on m’a donné où je soutiens qu’un des talons d’Achille de l’économie de notre pays est le système financier, justement pour l’impact que la crise économique internationale a déjà eu sur les banques.
    Cette interview peut se lire sur : http://www.aporrea.org/trabajadores/n117163.html .
    Mais selon le présidente Chávez, la Banque du Venezuela fait des bénéfices et il s’agit ici de récupérer ces bénéfices pour le pays ?
    Je ne doute pas de ce qu’a dit le président Chávez. Mais, cela n’est pas le problème principal. La crise des hypothèques, qui a dérivé en une grande crise économique aux Etats-Unis et qui est déjà une crise bancaire globale, n’en est qu’à ses débuts selon tous les analystes. Ils la comparent déjà avec celle des années 80 et du milieu des années 90. Ainsi, il est bon de se rappeler que de ces crises s’est produite une énorme restructuration bancaire au niveau mondial. Un de ces objectifs fondamentaux a été de faire payer la crise bancaire par les peuples. Pour cela des processus de sauvetages, étatisations et nouvelles privatisations ont été fait. Ce que l’on appelle l’architecture financière du Consensus de Washington, en fait les plans néolibéraux du FMI. Si il se confirme ce que pronostiquent les spécialistes, nous sommes au début d’une nouvelle restructuration bancaire au niveau de tous les pays, avec la conséquente perte des économies populaires pour payer cette crise, dont il n’y a rien pour penser qu’elle ne touchera pas le Venezuela, d’autant plus qu’elle est déjà arrivée sous la forme d’une inflation importante. Ainsi la mesure du président Chávez est très importante. Elle a plusieurs facettes, en rapport avec la crise bancaire internationale, par exemple, elle est préventive. Cela signifie ne pas devoir payer après les pertes. Et elle en a d’autres qui sont plus stratégiques.
    Pourrais-tu approfondir en quoi le fait que l’état prenne en charge la banque du Venezuela ait une importance stratégique ?
    J’insiste sur un concept, selon mon point de vue, le chemin de la transition vers le socialisme doit avoir, comme un de ses piliers, le contrôle de la part de l’état et des travailleurs, du système de crédit et, de tout l’aspect financier. Si ce contrôle n’est pas total, ce qui est sûr c’est que ça ne peut pas être comme avant la nationalisation de la banque du Venezuela, où la participation de l’état ne dépasser pas 20%. Pourquoi il est important que l’état soit celui qui puisse définir l’utilisation des ressources, du crédit ?, parce que pour construire un chemin plus sûr que le socialisme, ces ressources doivent être allouée de façon consciente à l’application d’un plan de développement national, économique, social, culturel et de tout type. Elles doivent être disponibles pour accomplir les plans démocratiquement débattus par le peuple révolutionnaire. Maintenant, bien que le participation du peuple en soit à ses débuts, le plan doit exister et, l’état, au travers de ses institutions bancaires, doit garantir le financement de ces plan comme priorité. Il ne s’agit pas seulement de bénéfices, cela peut ne pas correspondre à des bénéfices en argent et cependant tenir un rôle énorme dans le développement et la souveraineté du pays. Les bénéfices dans tous les cas doivent être uniquement pour réinvestir et pas come cela se passait jusqu’à maintenant avec la banque du Venezuela qui allait grossir la balance positive de sa maison mère, de la famille Botini et des autres actionnaires en dehors du Venezuela. Pour cela également, je soutiens la nationalisation, parce que la capacité de l’état de pouvoir disposer de la direction du crédit commence à s’accroître.
    L’opposition est en train de créer la sensation que maintenant il serait moins sûr d’obtenir les gains de la banque du Venezuela, c’est ce que tu nous dis à ce sujet.
    Cela est une campagne de déstabilisation. C’est-à-dire provoquer la panique parmi les clients de cette banque pour que les épargnants, surtout les plus démunis, courent retirer leur argent, et provoquer une situation critique à la nouvelle banque étatique. Mais cela est une part d’une conspiration à court terme. A mesure que passent les jours, dont je pense qu’ils ne seront nombreux, et que la banque continue de fonctionner normalement, cette sensation va disparaître.
    Est-elle si sûr la situation de tout le système financier vénézuélien ?
    Le système est partie prenante dans la crise mondiale, où plutôt pas tout le système. Le secteur privé et les banques d’état qui ont des investissements dans des points critiques du moment de l’économie mondial. Ceux qui possèdent les lettres structurées [?, letras estructuradas] par exemple. Pour cela il est nécessaire de prendre des mesures préventives. Il ne s’agit pas d’acheter toutes les banques privées. Si elle était étatisée sans plus, nous serions contents, cependant ce n’est pas la politique du président Chávez, par conséquent nous, bien que nous continuions à défendre nos idées, proposons des mesures de transition comme de mettre à l’abri tous les organismes de dépôts, en les nationalisant. Concrètement : que le contrôle de tous les organismes de dépôts soit effectué par la Banque Centrale du Venezuela ou une organisation ad hoc, pour les protéger de la situation d’extrême faiblesse où se trouvent quelques banques privés. Pour moi cela continue d’être un des talons d’Achille de notre économie. Nous ne devrions pas être étonnés que quelques banques de premier plan, toutes le savent, puissent passer par des moments très délicats. L’avantage du contrôle de changes est important. Mais eux font toujours les ingénus pour faire fuir des capitaux. Je crois que le prochain pas, après la nationalisation de celle du Venezuela, est d’aller vers le contrôle du reste de celles de premier plan, c’est-à-dire les multinationales, pour que nous n’ayons pas de surprises désagréables. Cela est une mesure défensive pour protéger surtout les ressources de l’état et les économies populaires.
    Comment vois-tu le thème des travailleurs de la banque du Venezuela?
    La parole du président est qu’il n’y aura pas de problème de stabilité. Pour ma part, je pense qu’il faut penser au problème des travailleurs de la banque du fait qu’il y a un changement de relation de propriété. Je crois sincèrement que, pour que s’accomplisse la promesse du président Chávez que cette banque va fonctionner mieux, les travailleurs sont l’unique garantie. Leur participation active dans le contrôle et la gestion. Mais aussi en respectant leurs conditions de travail et surtout en ayant une politique permanente de formation idéologique, qui fasse qu’ils comprennent le rôle social qu’à partir de maintenant devrait avoir la banque.
    Enfin, pourrais-tu nous dire en peu de mots comment pourrait s’améliorer le système financier étatique?
    Il y a une culture qu’il faut changer pour améliorer le système financier, mais aussi pour rendre plus efficace le reste des branches dans les mains de l’état. Et cela passe par donner un véritable pouvoir protagoniste et démocratique aux travailleurs, ensemble avec la socialisation des savoirs de chacun. On n’y arrive pas en votant pour des gérants, il faut réussir à construire une véritable participation, des équipes de contrôle et de gestion qui soient rotatives. Superviseurs et gérants qui soient rotatifs. Arriver progressivement à éliminer les énormes différences salariales et de privilèges sociaux qu’il y a entre le simple travailleur et le président. Il ne s’agit absolument pas de niveler vers le bas les niveaux de vie. Au contraire, il faut trouver le point moyen où tous les travailleurs puissent avoir une vie digne. Et surtout il y a une mesure qui est celle qui aide le plus à diagnostiquer à temps les crises, qui est la démocratisation de toute l’information des opérations et comptable des banques et de toutes les entreprises, les étatiques mais surtout les privés. Celui qui a quelque chose à cacher, c’est parce que quelque chose se fait mal, et qu’il soit bien clair que je ne suis pas en train de parler des informations qui touchent la sécurité nationale ; bien que je crois qu’aussi sur ces informations il doit y avoir un certain degré d’ouverture aux organisations ouvrières et populaires, aux organisations du Parti, etc… Mis à part ces cas, je crois que n’importe quel citoyen doit avoir accès à toute l’information. Dans ce sens, c’est que je crois qu’il faille approfondir le chemin vers le socialisme.

  3. Excellent dossier. Botin (en espagnol ça veut dire: butin) c’est quand même frappant, comme coïncidence, pour un banquier dont la fortune a une étroite liaison avec la dictature franquiste et la restauration monarchique qui l’a recyclée. Pour l’anecdote, le camarade vénézuélien, Stalin Pérez Borges, malgré son prénom, appartient à une organisation trotskyste (qui toutefois maintient une position de soutien au processus révolutionnaire conduit par Hugo Chavez).

    Merci, Danielle, pour tes articles.

    Salut de la Galice.

  4. Le dossier sur Santander est en train d’être traduit en espagnol pour Rébelion, vous pourrez bientôt en disposer en Galice. Iuri est-ce que tu ne pourrais pas nous faire un article ou nous en transmettre un sur la Galice, en dehors du fait que ce soit le lieu d’origine des frères Castro qui y sont trés attachés, je sais qu’il y a là aussi des revendications d’autonomie, un républicanisme, moins évident que la Catalogne ou surtout le pays basque mais bien réel.
    J’aimerais bien que des liens plus étroits se créent avec l’Espagne sous ses différentes formes et que nous sachions un peu mieux ce qui s’y fait, j’ai déjà des relations avec la Catalogne. Je traduis pas mal de textes mais abondance de biens ne nuit pas.

    Un trotskiste qui s’appelle Stalin, il a du devenir trostskiste à la crise d’adolescence, cela dit tant mieux s’il fait partie de ceux qui soutiennent y compris de manière critique.
    Danielle Bleitrach

  5. C’est una sacrée responsabilité que tu essaies de m’endosser: un article sur la Galice….. Oufff. Je ne promets rien. Mais j’essaierai de faire quelque chose, en guise de présentation du problème. C’est déjà difficile à assimiler en France la question des nationalités, en général; à plus forte raison, comprendre les nationalités en Espagne, et la question galicienne en surplus, ça ne va pas être facile à expliquer, même à un ex-militant du MJCF des PO.
    D’autant plus que j’en suis partie prenante. En tant que militant d’une organisation ouvrière patriotique galicienne qui défend le socialisme et l’indépendance.
    De toute façon, je vous recommande de visiter le web de notre syndicat, la Confédération Intersyndicale Galicienne – CIG (65.000 adhérents et 2e. force aux élections sociales). Les articles d’opinion que nous y publions vous plairont sans doute:

    http://dl36.dinaserver.com/avantar/

    A bientôt.

  6. merci pour cette info


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