Commentaire de Eugenie et Wissman en direct de Gaza, ici c’est la boucherie

   
     ici c est la boucherie

    je vous ecris vite fais j ai pas le net a porter de main, c est chaud de sortir, le cafe net est juste a cote du bureau de hanie, on prefer eviter
    ils ont tue plus dune centaine de personnes en quatre jours, la plupart des civiles , 80 civils beacoup d enfants, une petite fille de deux jours un autre de six mois, c est l horreur totale on ne dort plus on se fait bombarder sans continue
    je n ai jamais vu de gens aussi haineux,
    ce qui se passe ici est terrible indescriptible et ils comptent bien continuer
    hier c etait la journe la plus sanglante depuis le debut de l intifada c est a dire depuis 2000
    tuer est systematique, sans limites, et ils savent tres bien qui ils tuent, tout cela est calculer
    ici tout le monde est a bout les gens sont extenues, et personne ne sait quoi faire
    on se protege comme on peu
    il n y a plus de place dans les hopitaux
    il n y a pas de ciment pour construire les tombes, meme les morts subissent l embargo
    tout a l heure a jabalia l armee a torture trois hommes dans la rue a laisse les corps inanimes, les ambulances ne sont pas arrrive a les recuperer.
    ils tuent des familles entieres, bombardent sans retenue,
    je suis incapable de vsous decrire toutes les bouceheris qui se passent ici, toutes les deux minutes il y a de nouveaux massacres toutes les deux minutes les f16 qui tournent au dessus de nos tetes nous lachent un missile,
    je dois partir, j enverrai un texte plus detaille aux missions civiles
    salamat
    eg

7 commentaires

  1. Je fais partie d’un groupe qui soutient dans notre région la population palestinienne. Avec les forces dont nous disposons. Ces quelques lignes pour exprimer notre sympathie et dire que vous n’êtes pas martyrisés dans l’indifférence générale. C’est ce que les médias font croire. C’est faux.
    On pense fort aux gens qui souffrent, là-bas, à Gaza…ce soir nous avons une réunion…On verra ce qui nous pouvons faire de plus ou autrement.

  2. Des documents secrets ainsi que des responsables américains ont dévoilé un plan de l’administration Bush qui a planifié et financé pour une guerres civile à Gaza avec comme exécutant de ce plan M. Dahlan (Fatah), chef des Forces de sécurité à Gaza . Le but est de renverser le gouvernement de Hamas, de tenir des élections anticipées et former un gouvernement d’urgence.

    Le coût du plan s’élève à 1,27 milliards de dollars, 30 millions de dollars ont déjà été versé.

    Les documents secrets montrent que le but du plan américain est de provoquer une guerre civile palestinienne. L’administration américaine a préparé les forces de Dahlan, et les a armé avec de nouvelles armes afin de muscler le Fatah pour pouvoir renverser et remplacer le gouvernement du Hamas démocratiquement élu.

    Al Quds Al Arabi :

    http://www.alquds.co.uk/index.asp?fname=today4r001z.htm&storytitle=ff%CA%DE%D1%ED%D1%20%C7%E3%D1%ED%DF%ED:%20%C5%CF%C7%D1%C9%20%C8%E6%D4%20%D3%DA%CA%20%E1%CD%D1%C8%20%C3%E5%E1%ED%C9%20%DD%ED%20%DB%D2%C9%20%C8%C7%E1%CA%DA%C7%E6%E4%20%E3%DA%20%CF%CD%E1%C7%E4%20%E1%C5%D3%DE%C7%D8%20%CD%E3%C7%D3fff&storytitleb=%CA%DF%C7%E1%ED%DD%20%C7%E1%CE%D8%C9%20%DE%CF%D1%CA%20%C8%DC%201.27%20%E3%E1%ED%C7%D1%20%CF%E6%E1%C7%D1%20%CF%DD%DA%20%E3%E4%E5%C7%2030%20%E3%E1%ED%E6%E4%C7%20.%20%E6%DA%C8%C7%D3%20%D1%DD%D6%20%C7%E1%D1%D6%E6%CE%20%E1%E1%D6%DB%E6%D8%20%C7%E1%C7%E3%D1%ED%DF%ED%C9%20%E6%D4%DF%E1%20%CD%DF%E6%E3%C9%20%E6%CD%CF%C9&storytitlec=

  3. Interview (vidéo) de BARAH MIKAIL, chercheur à l’Institut de Recherche Internationale et Statégique (IRIS )réalisé le 29 2 2008; évoquant la détermination israélienne pour « ne pas négocier » avant d’avoir anéanti le Hamas et évoquant aussi la question des liens évoqués entre le hamas et AlQaida , qui lui semble peu crédible.
    Jacques Richaud
    http://www.iris-france.org/video/2008-02-29-bm.php

  4. POUR LES PARISIENS /
    « QUESTIONS INTERNATIONALES»animé par Pascal BONIFACE (directeur de l’IRIS)SUR RADIO-ORIENT (94.3 FM EN ILE-DE-FRANCE).

    Dimanche 9 mars «LA SITUATION À GAZA »
    avec Moncef CHEIKH-ROUHOU,Professeur affilié à HEC Mireille DUTEIL,
    Rédactrice en chef adjointe, politique étrangère, Le Point
    et Majed NEHME,Directeur de la rédaction d’Afrique-Asie

    L

  5. N’OUBLIONS PAS GAZA
    UN EXTRAIT de la chronique du « Goy Langlois » (selon lui-même) dans le dernier POLITIS . Relatif à un article de Konopniki (dans Marianne) , à la situation à Gaza et au salon du livre.
    Le goy Jacques Richaud ; 8 mars 2008

    A lire ci-dessous, si vous n’avez pas le temps de cliquer sur le lien http://www.politis.fr/Konop,3162.html,

    Konop
    PAR Bernard Langlois Jeudi 6 mars 2008
    KONOP
    « Il ne se passe plus de jour sans que la radio me réveille sur les mots « Shoah », « enfants » et « devoir de mémoire ». Un peu plus tard dans la matinée, je prends connaissance des journaux, et il est assez rare de ne pas y trouver au moins un gros titre comportant le mot « juif ». Le soir, il y a des débats à la télé, et le même sujet revient, encore et toujours.
    En plaçant le martyr juif au centre d’un culte imposé à la société tout entière, on retrouvera vite la figure du juif coupable.
    Relisez lentement ce paragraphe introductif, je vous prie, et demandez-vous si je ne suis pas tombé sur la tête de provoquer ainsi tous les farouches gardiens du temple en faction à chaque créneau médiatique : l’accusation d’antisémitisme vous tombe dessus pour bien moins que ça.
    Mais non, je ne suis pas fou, ni suicidaire, seulement distrait : j’ai oublié les guillemets. »
    Ce brûlot n’est pas mien, c’est une citation de la dernière chronique de Guy Konopnicki dans Marianne [1]. Konopnicki n’est pas suspect de renier quoi que ce soit de son identité juive, de ses racines, ni des atrocités subies par son peuple : « Bien avant que l’on ordonne aux instituteurs de s’en mêler, je savais tout de deux enfants déportés […], ils étaient mes cousins. » Par ailleurs bien français, limite franchouillard qui ne raterait pas un tiercé-quinté plus, parigot-tête-de-veau nostalgique du Paname de son enfance de titi, et ex-stalinien repenti tourné républicain farouche : un type plutôt sympa somme toute (je dis ça sans le connaître vraiment, juste pour le lire régulièrement).
    Et donc, dans la France d’aujourd’hui, le juif Konop écrit dans sa gazette ce que le goy Langlois ne pourrait écrire dans la sienne sans qu’on lui tombe sur le râble. C’est comme ça !

    INVITÉ D’HONNEUR
    La polémique née du projet racoleur de Sarkozy devant ses commensaux du Crif est donc retombée dès lors qu’il n’en a plus été question en l’état : faire porter à un gamin de 10 ans le poids trop lourd d’un petit martyr juif qu’il aurait dû, en quelque sorte, adopter post mortem.
    Mais une controverse chassant l’autre, on dispute aujourd’hui du choix, par le Syndicat national de l’édition, d’Israël comme invité d’honneur au Salon du livre, au moment où est célébré le soixantième anniversaire de la naissance de l’État hébreu. Les organisateurs ont beau se défendre d’avoir sciemment fait le lien entre ceci et cela (« Ce n’est pas Israël que nous invitons, mais la littérature israélienne, qui est une littérature dynamique, d’une immense richesse ! »), ils peinent à convaincre de leur bonne foi, et notamment le monde littéraire arabo-musulman, qui, du coup, appelle au boycott du Salon. S’il serait en effet ridicule de nier la qualité de bon nombre d’écrivains israéliens ­ Grossman, Appelfeld, Amos Oz… ­, il est tout aussi délicat de faire l’impasse sur le caractère politique de l’événement, d’autant que l’inauguration aura lieu (le 13 mars) en présence des présidents respectifs de la République française et de l’État d’Israël (Shimon Pérès) : on peut douter du caractère purement littéraire des discours qui seront tenus en la circonstance (surtout qu’on compte bien sur notre président plouf-plouf pour quelque nouvelle provocation plus ou moins volontaire).
    Comme quoi il est vain de penser faire du champ culturel, et de la littérature en particulier, un domaine préservé qui échapperait aux tensions de la géopolitique (ce n’est pas une découverte).

    « HIVER CHAUD »
    Cette distinction accordée à Israël tombe plus mal encore au regard des massacres auxquels se livrent les forces armées de cet État contre la population claquemurée dans cette prison à ciel ouvert qu’est la « bande » de Gaza. Lundi après-midi 3 mars, l’opération « Hiver chaud » avait déjà fait une centaine de morts en cinq jours, la plupart civils, et l’on ne compte même plus les blessés. C’est ce que la « communauté internationale » appelle un « usage disproportionné et excessif de la force ». Comme d’habitude, on fera quelques remontrances de principe, et Mme Rice viendra faire ses gros yeux à Jérusalem.
    On me dira que les organisateurs du Salon du livre ne pouvaient prévoir cette brusque poussée de barbarie israélienne ; et que, d’autre part, certains des écrivains israéliens invités à Paris sont connus comme des hommes de bonne volonté, partisans du dialogue et de la paix avec le peuple palestinien. À la première objection, je répondrai que si, bien sûr, on pouvait prévoir : que dans une domination coloniale qui dure depuis un demi-siècle, la barbarie est la règle, que seule la forme qu’elle épouse est sujette à variations et que la responsabilité en incombe entièrement au colonisateur. Israël devrait être depuis longtemps au ban des nations, comme le fut en son temps l’Afrique du Sud de l’apartheid. À la seconde objection, je répondrai par cette autre citation, tirée du même hebdomadaire, extraite de l’article de Guy Sitbon, qui chronique le dernier essai de Régis Debray, Un candide en Terre sainte (Gallimard). Un jugement qui, là encore, passe mieux sous la plume d’un juif que sous celle d’un gentil… Voici ce qu’écrit Sitbon : « Debray n’a pas de goût pour le prêchi-prêcha des bons Samaritains et des belles âmes qui se démènent pour une juste paix. Tout ce bazar n’est que mensonge et hypocrisie. La vérité, c’est qu’Israël ne veut pas du partage, qu’il est en train de grignoter la Palestine patiemment, mètre après mètre, chèvre après chèvre, et il ne restera aux Arabes pas même les yeux pour pleurer. Lui, en sa qualité de « chrétien athée » a le devoir de se mouiller, de prendre parti. Son camp est celui des Arabes, celui des plus faibles. Et il prévient Israël : vous gagnez par les armes, mais la vague humaine vous submergera. » [2]
    Par quelle étrange cécité est-il encore des gens de bonne foi qui n’ont pas compris cela ?
    …suite chronique sur actualité littéraire…

    Notes
    [1] Sous le titre : « Oubliez un peu les petits », Marianne du 1er mars.
    [2] « Compliqué, l’Orient ?, Lisez Debray… », par Guy Sitbon, Marianne du 1er mars.
    [
    Association France-Palestine Solidarité – Toulouse.
    http://www.toulouse-palestine.org/
    Accéder à Palestoulouse par le Web :
    http://fr.groups.yahoo.com/group/palestoulouse/

  6. LE SALON DU LIVRE ET L’UJFP
    Union juive française pour la paix
    Communiqué
    ( Mercredi, 05 mars 2008 )
    Le Salon du Livre a choisi de faire d’Israël son invité d’honneur pour les 60 ans de la naissance de cet Etat. Nous avons d’emblée dénoncé ce choix au moment où cet Etat viole systématiquement le droit international, nie les droits du peuple palestinien, multiplie les crimes de guerre. Mais cela ne nous paraissait pas suffisant.
    Depuis des mois, l’UJFP travaille donc avec les Editions la Fabrique -auxquelles elle est associée par l’intermédiaire de sa revue « de l’autre côté » – à contrer cette opération sur le terrain du salon du Livre -qui appartient à tout le monde et non à Israël- en créant un pôle avec ceux pour qui ce sont les 60 ans de la Naqba qu’il faut rappeler, ceux pour qui c’est Israël qui doit être sanctionné et boycotté tant qu’il mène cette politique criminelle. Pour cela nous avons invité plusieurs auteurs connus pour leur travail et leur lutte, ceux qu’avec « La Fabrique » nous faisons connaître car ils combattent l’occupation. Les menaces, nous en avons déjà reçues, notre stand fait scandale en tant que tel. Des auteurs tels que Amira Hass, Michel Warschawski, Ilan Pappe, Eyal Weizman, Jamal Zahalka (député du front national démocratique en Israël et auteur d’articles), Yael Lerer (directrice des éditions Andalous qui traduisent la littérature arabe en hébreu pour faire connaître la culture arabe) sont invités à prendre la parole dans différents débats à l’intérieur du salon sur notre stand, ou sur une aire de débat indépendante à l’extérieur du salon, à Sciences Po et Reid Hall .
    La situation terrible faite à Gaza par les gouvernements israéliens successifs depuis plusieurs mois, plusieurs années, s’aggrave encore. On en est aujourd’hui à de véritables massacres de populations civiles. Que cela rende furieux et révèle cruellement notre impuissance est un fait que nous ne pouvons que partager. Que cela serve de prétexte à détruire un travail construit dans la plus grande transparence et lisibilité pour lutter contre la place d’honneur attribuée a Israël serait stupide et sans objet.
    Aujourd’hui, Aaron Shabtai, invité de la délégation israélienne, refuse de mettre les pieds au salon du livre, c’est bien sûr tout a son honneur. Qu’Ilan Pappe, invité par Fayard pour la sortie de son dernier ouvrage, et par nous pour porter cette parole, préfère le boycott pur et simple, nous le comprenons. Que l’on exige de nous ou des écrivains que nous invitons qu’ils se retirent et ne fassent pas le travail politique que nous comptons faire ensemble serait pure réaction irrationnelle et contre productive. Cela ne servirait qu’à réjouir ceux qu’il s’agit de contrer. Quant à nous, partisans du boycott et de sanctions contre l’Etat israélien en raison de ses crimes, nous y serons et nous y ferons le travail que nous nous sommes promis d y faire : diffuser d’autres idées et d’autres points de vue sur Israël aux 200 000 visiteurs qui viendront comme chaque année parcourir les allées du salon.
    Boycotter Israël, ce n’est pas boycotter les Israéliens qui en Israël même se battent contre les crimes de leur gouvernement et de leur armée. Quand nous avons boycotté l’Afrique du Sud, nous n’avons pas boycotté l’ANC ni les écrivains blancs anti apartheid.
    Nous ne laisserons pas Israël occuper le salon du livre et prendre en otage les deux cent mille visiteurs du salon sans contradiction.

    Transmis par Pierre Stambul


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