DEFENDRE CUBA, C’EST DEFENDRE NOTRE PROPRE LIBERTE: Appel à mes concitoyens

parc-el-nicho.jpgOn croit toujours avec Georges Bush et les Etats-Unis avoir atteint le fond, on se dit:  » ils ne pourront pas faire pire!… » Et à chaque fois on découvre qu’il est possible de franchir un nouveau degré dans l’absurde et l’odieux.

Plantons le décor celui dont les actualités télévisés nous abreuvent d’images d’apocalypse : la Californie en feu, des vents violents, des populations qui s’enfuient… Et là-bas au Moyen Orient, ce n’est plus la nature qui s’embrase mais les corps qui explosent, nous sommes assiégés par des images quotidiennes de femmes et d’enfants déchirés. Les armées de G.W.Bush ont porté l’apocalypse en Iraq, il est question d’étendre l’embrasement en Iran.
 Et voici que G.W. Bush fait un discours. Le Président qui est à l’origine de ces centaines d’attentats et meurtres de civils journaliers, et qui dans son propre pays voit la Californie dévoré par l’incendie, un président déconsidéré qui erre solitaire, désavoué par son peuple, déjà sur le départ, à quoi pense-t-il ? De quoi va-t-il parler ? Quel message adressé à sa nation ? Va-t-il demander pardon ?

Non, G.W.Bush est ivre de puissance, de haine, il est le pur produit de ce système sénile, meurtrier gorgé d’argent et de pouvoir, toujours avide d’en soutirer plus, convaincu d’avoir tous les droits sur l’humanité et la planète. Ceux qui s’opposent à cette volonté de pouvoir, d’argent, d’accumulation ne sont que des sous-hommes, ils méritent tous les traitements, le blocus, la torture et la « libération made in USA »… 

En proie à cette logique démente Bush ne pense qu’à un petit moucheron qui le défie par son existence, une île qui n’a fait de tort à personne et qui envoie ses médecins jusque dans les contreforts de l’Himalaya pour porter secours, accueille et forme y compris des citoyens étasuniens pauvres à la médecine, rend la vue à des aveugles, un petit pays devenu symbole d’indépendance et de courage. Un pays qui malgré le terrible blocus que lui font subir les Etats-Unis a développé une telle capacité de savoir, de création que les nations de l’UNESCO viennent de l’élire à leur conseil exécutif de Paris. Un pays qui, malgré les orgues de la propagande de Bush, a été reconnu comme digne de représenter les droits de l’homme à la Commission de l’ONU, alors même que les Etats-Unis n’osaient pas se présenter à l’élection.

G.W.Bush, sur fond d’incendie, d’assassinats et de violence dans le monde,  G.W.Bush, qui doit bientôt quitter le pouvoir, s’interroge sur l’acte qu’il peut commettre pour redorer son blason et il ne trouve qu’une solution : s’adresser au monde  et consacrer tout son discours à la « libération de Cuba ». Il explique qu’il va organiser dans l’île des provocations,  renforcer l’embargo, asphyxier femmes, enfants, vieillards jusqu’à ce qu’ ils renoncent à leur Révolution. Il accordera la vie sauve aux policiers, aux soldats qui trahiront leur propre pays.

 Celui qui écoute incrédule ce discours peut avoir deux attitudes : soit il considère qu’il est normal que la première puissance du monde ait à sa tête ce nouveau Néron qui, sur fond d’incendie et de centaines de milliers de morts civiles au Moyen-Orient, chante l’appel à la croisade contre une petite île de 11 millions d’habitants, soit il se dit comme moi que nous sommes tous menacés, que nul n’est à l’abri. Qu’il est temps que le monde reprenne ses esprits, que l’humanité doit remettre la raison dans ses gonds.

L’apocalypse dans le grotesque, l’inhumain dans le dérisoire, l’incapacité à mesurer ses actes tant le système de toute puissance puritaine et de courtisanerie rend fou le président de la première puissance du monde, c’est le système dans lequel nous accepterions de vivre ? Comment pouvons-nous rester libre si nous acceptons cela ?  Il n’y a qu’une solution face à cela RESISTER, Cuba l’a compris et c’est ce qu’on lui fait payer. Mais si on ne résiste pas ce qu’il advient de vous est pire que la mort, c’est le quotidien de l’Irak, c’est l’asphyxie, vos droits humains que l’on rogne chaque jour davantage.

Est-ce que le monde va longtemps accepter la folie des Etats-Unis et celle d’un système qui domine la destinée planétaire ? Ce président est sur le départ .mais comme une bête blessée peut encore accomplir n’importe quoi, depuis une attaque de l’Iran, jusqu’à fomenter une crise à Cuba, payer des provocateurs qui manifesteraient pour lui donner prétexte à intervention dans l’île. Tout est possible. Peu vraisemblable ? Est-il vraisemblable que la première puissance du monde ait un G.W.Bush à sa tête, et qu’il n’y ait pas un parti en capacité de l’arrêter ? Le système est tel que l’on ne sait même pas ce que l’on peut attendre de ses successeurs, les intérêts qui dirigent en fait les Etats-Unis trouveront toujours un individu pour les incarner et chez nous des alliés pour empêcher la rébellion, pour justifier l’injustifiable.

 Il faudrait ici même que Bush sente que nous ne le laisserons pas faire. Mais c’est là que nous percevons à quel point nous sommes démunis, à quel point notre pays, les partis de gauche et y compris les partis communistes nous offrent peu de moyens pour dire que tout cela est insupportable et doit s’arrêter. Le vrai problème est là, nous sommes impuissants, on nous a divisés, isolés pour nous faire tout accepter.

En France, désormais, notre président semble décidé à mettre ses pas dans ceux de G.W.Bush, à être comme dans le système étasunien la proie d’une avidité, d’une soif d’argent avec ce désir violent de pouvoir qui rend fou. George W. Bush a appelé mercredi « la communauté internationale à joindre ses efforts à ceux des États-Unis pour précipiter le changement à Cuba à un moment où le «goulag tropical» de Fidel Castro touche à sa fin et où le mouvement démocratique va grandissant.  Selon M. Bush, les autres pays peuvent favoriser le changement par exemple en ouvrant leurs ambassades à La Havane aux dissidents et en leur donnant accès à l’internet. » Il annonce qu’il va organiser les provocations et appelle les ambassades étrangères à la Havane à l’aider.

Bush est complètement fou, il appelle les autres pays à venir rejoindre sa croisade contre Cuba, alors que toutes les nations de la terre condamnent chaque année le blocus que les Etats-Unis font subir à ce pays et qu’aux Etats-Unis mêmes il est condamné de plus en plus vigoureusement.

Est-ce que ce fou a des chances d’être entendu ? Honnêtement je n’en sais rien. En France, nous avons élu ce nouveau président qui manifeste une servilité et une adhésion inquiétante aux pires folies des Etats-Unis, nous avons un ministre des Affaires étrangères que son sionisme rend prêt à toutes les aventures guerrières derrière les Etats-Unis. Quelle assurance avons-nous de ce qu’ils vont faire face à Cuba, comme face à l’Iran. Pourtant dans le cas de Cuba on ne peut inventer aucune menace, l’agression n’a plus aucun prétexte, si ce n’est la folle rancune, le dépit d’un dément. Que fait la gauche, que font les partis communistes, jusqu’où resteront-ils pétrifiés ? Ils n’osent plus lutter contre la propagande gouvernementale concernant la France, ce qui s’y passe réellement, et cela fait bien longtemps qu’ils acceptent qu’il se dise n’importe quoi sur Cuba. Parce que cette propagande prend un sens de plus en plus précis : en finir avec toutes les résistances.

OUI le mot n’est pas excessif, je dis PROPAGANDE, la presse, la télévision françaises, depuis des années  sont devenues un véritable système de propagande, les seules voix autorisées sont celles qui portent les errances bushiennes, c’est allé cette année jusqu’à lancer une campagne qui tendait à faire du Che Guevara un boucher, un tortionnaire, à réhabiliter la CIA qui l’avait assassiné. Cette presse, cette télévision non seulement ment sur Cuba à un point tel que n’importe quel touriste s’étant rendu sur cette île peut dénoncer les stupidités qui se diffusent tous les jours dans nos médias, mais on organise le silence sur ce que subit cette île. Sur ce terrible blocus, sur ses conséquences, sur le terrorisme subi par Cuba, on parle des difficultés de la population sans jamais faire référence au crime qu’est le blocus…

Nous avons le droit d’être informés sur ce qui se passe réellement dans le monde, cela fait partie de nos droits démocratiques, cela fait partie de l’avenir que nous construisons, de cette information dépendent la paix ou la guerre, le développement ou le pillage, une vie décente ou l’oppression.

Défendre Cuba contre la folie d’un G.W.Bush c’est défendre une autre planète, un droit international respectueux des souverainetés que l’on soit faible ou fort, un droit au choix de chacun de son gouvernement, le refus d’une ingérence qui n’est qu’hypocrisie, violence et haine sous le masque de l’aide philanthropique. C’est nous défendre nous-mêmes parce que ce qui est reproché à Cuba, c’est de rester debout.

Danielle Bleitrach
 

8 commentaires

  1. Bonsoir,

    Merci pour ce billet lucide et courageux, surtout en ces temps de désinformation galopante à propos de Cuba.

    Malgré mon appartenance au PCF, je tiens à exprimer ma colère envers l’attitude silencieuse (euphémisme…) de la direction à ce sujet. Ceux qui ont été des zélotes du stalinisme et qui ne cessent, par tous les moyens, de se racheter une virginité (à jamais perdue) en mettant constamment sous le boisseau toute expérience socialiste, ceux-là me font honte.

    Khamsin

  2. Je crois que nombreux sont ceux qui, membres du PCF, ressentent la même indignation devant la position timorée de la direction du PCF à l’égard de Cuba. Comme l’a dit Fidel Castro, certains nous font payer la note de l’Union Soviétique, de leur désapointement. Il faudrait pourtant constater une légère différence, l’URSS s’est effondrée (personnellement je considère que ce n’est un bien pour personne sauf pour la réaction), et Cuba résiste dans les pires conditions. Il y a peut-être une différence.

    le livre que nous avons écrit avec Bonaldi « Cuba,Fidel et le Che ou l’aventure du socialisme » et que le temps des cerises a visblement choisi d’étouffer en ne le publiant jamais, tout en empêchant que d’autres le publient, tentait d’expliquer le pourquoi et la spécificité du socialisme cubain, c’est passionnant et Bonaldi a été là-dessus extraordinaire de connaissances, de vécu (il vit depuis plus de trente ans à la Havane et il est le traducteur des discours de Fidel entre autres)..; Comprendre les difficultés auxquelles se heurte l’expérience socialiste, les analyser, en faire une critique mais une critique de communiste devrait être notre rôle…

    la direction du PCF se refuse dans le fond à procéder à cette critique fondamentale de notre point de vue, et elle choisit de suivre celui de la droite, de la bourgeoisie… C’est une double erreur.. Comme nous le disons dans « Cuba est une ile » avec Viktor Dedaj ; « le PCf dit « nous avons été aveugles » à propos du stalinisme, oui mais quand un aveugle change de trottoir il n’en devient pas plus clairvoyant »…

    Mais je crois pour terminer par une note positive qu’il y a une évolution dans la jeunesse communiste, renouant avec une tradition plus révolutionnaire, elle se tourne vers ce qui se fait avec un autre regard… C’est une espérance…

    Danielle Bleitrach

  3. Ma position sur ce sujet est très tranchée : sous le prétexte fallacieux de ne pas faire « supporter » aux jeunes générations le fardeau des expériences du passé, la direction actuelle (pas seulement elle d’ailleurs…) continue de « balancer » méthodiquement par-dessus bord tout ce qui a fait la spécificité du PCF : entre autres, le marxisme-léninisme et le solidarisme internationaliste.

    Comme vous le soulignez à juste titre, la position plus que timorée du PCF à l’endroit de Cuba n’est qu’un symptôme artefactuel de plus dans ce triste état des lieux.

    Khamsin

  4. La solidarité avec Cuba est une tâche prioritaire des communistes. Je partage cette idée selon laquelle il ne peut y avoir de progrès pour nous si nous ne luttons pas pour cette solidarité avec Cuba et avec le Venezuela révolutionnaire. Faillir à notre devoir internationaliste ne peut conduire qu’à des abandons des fondamentaux du communisme. Je pense qu’il y a au sein du PCF mais aussi dans la société française les forces pour dépasser les visées à courte vue de la direction actuelle. Cela prendra sans doute du temps, mais nous arrivons à la fin du processus pré-historique de la lutte pour le socialisme avec l’épuisement de l’ère stalinienne. Je crois que le socialisme cubain ne peut se développer qu’avec l’internationalisme et au premier chef celui provenant de l’Amérique latine. Les forces de gauche en Europe sont très en retard sur ce mouvement. Si celles-ci avaient une position juste vis à vis de Cuba,cela ferait grandement avancer les idées révolutionnaires. Il nous faut agir pour un PCF de lutte de classes, solidaires de Cuba et du Venezuela, qui procède à une analyse internationale de fond sur les modifications des forces productives dans le monde et en France, qui rompe enfin avec une stratégie politicienne qui conduit les gens à perdre leurs repères de classe ou à ne plus les saisir au sein des réalités en oeuvre.
    Reconstruire un intellectuel collectif qui serve la pratique du peuple dans sa lutte pour l’émancipation devrait être un des objectifs de ce parti communiste.

  5. Je souscris entièrement à votre position et vous lâchez le maître-mot fondamental, incontournable : ÉMANCIPATION.

    Et c’est bien cette dernière qui hante toute l’œuvre de Marx et d’Engels… Le monde arrivera-t-il à sortir de sa barbarie pour enfin entrer dans celui de l’humanité.

    En tant que membre du PCF, j’ai eu l’occasion, à maintes reprises, de discuter de vive voix avec des « rénovateurs » et il est symptomatique (notamment chez leurs chefs de file) de constater à quel point ils ne sont jamais avares, tant s’en faut, du terme communisme : et un coup par-ci et un par-là, c’est une inflation de « visée communiste », de « projet communiste ».

    Le problème, c’est qu’ils ont délaissé la matrice – autant pratique que théorique – capable de créer les conditions d’un véritable projet d’émancipation humaine, et ce, bien qu’ils s’en défendent avec véhémence. Vertige de l’idéologie quand tu nous tiens…

    Quelle peut-être la probabilité de réussite d’une telle entreprise alors qu’elle se pare, pour tout repère théorique, d’un amalgame informe va du néo-keynésianisme au popperisme ? Inexistante.
    C’est pire que du socialisme utopique, c’est du socialisme pré-utopique : on en est là actuellement.
    Le mouvement « antilibéral », parfaite illustration de cette glissade, est voie de garage, pour ne pas dire une aberration. Il est risible de voir les antilibéraux se répandre en invectives, toutes plus acerbes les unes que les autres , contre « l’inhumaine » société capitaliste actuelle (un reste de l’infantilisme trotskiste) sans à côté ne jamais évoquer (euphémisme) la question du communisme. Alors de là à évoquer Cuba, vade retro Satanas ! Bové nous en a donné un bel exemple; Buffet aussi, il faut le dire.

    Ce qu’on appelle la « gauche antilibérale », c’est du porno… sans sexe. Pas étonnant que dans ce contexte, l’influence trotskiste et gauchiste y reprenne du poil de la bête (n’y voir aucun jeu de mots subliminal :-)).

    Ce discours droite-gauche est en soi une aberration, c’est une vue de l’esprit. Il y a ceux qui sont pour le capitalisme et ceux qui sont contre tout en œuvrant pour l’établissement d’un autre mode de production. On comprend alors aisément sous cet éclairage que l’on peut-être très bien de « gauche » et être (très) favorable au capitalisme.

    Pour ma part, c’est dans ce sens que j’ai toujours entendu la fameuse apostrophe de Castro sur le socialisme, apostrophe que je rapprocherai d’une citation tout aussi forte de Churchill : « Dans la vie, il n’y a que deux sortes de réponses : oui ou non. Toutes les autres veulent dire non ».

    Khamsin
    (PCF)

  6. Nous somme scandalisés par la déclaration de Bush. Cela dénote un tel mépris pour les gens de son propre pays, pour ceux du monde entier aussi, que nous ne pouvons faire autrement que de souligner le cynisme de l’homme et, peut-être l’ignorance crasse qui est la sienne.
    C’est pourquoi nous nous associons volontiers à cette dénonciation et à la dangereuse ingérence qui est sous-jacente dans les propos du président des USA.

    Berthe et max Weinstein

  7. Message pour Danielle Bleitrach

    tous les jours je m’emploie a faire une large diffusion des articles que je reçois du CSP , de Rebelion de Argenpress et autres presses alternatives en français et en espagnol.
    Mon devoir d’internationaliste me le commande surtout pour participer avec mes modestes moyens informatiques a la lutte contre le desinformation,(cette arme contre-révolutionnaire) surtout en ce qui concerne notre Chère Cuba, son Peuple, son Parti, ses dirigeants, et son exemplaire Révolution Socialiste malgré les imperfections qui se corrigent progressivement).
    Un bon camarade cubain, responsable du développement et de la promotion de l’énergie solaire, m’a remercié pour le contenu de cet article  » Defender a Cuba es defenser nuestra Libertad ». A son tour il s’est chargé de le renvoyer à de nombreux camarades cubains et aussi à d’autres amis à l’ Etranger.
    il conclut son message en écrivant: » Si todos pensaran como esta mujer las cosas en el mundo andarian mejor » en francais: » si tous les gens pensaient comme cette femme les choses de ce monde iraient beaucoup mieux ».
    J’ai reçu d’autres remerciements, pour cet article de la Presidence du Mouvement cubain pour la Paix et la Souveraineté des Peuples.Il faut sentir l’apport de cette solidarité internationaliste comme le vivent nos amis cubains, avec des article comme le vôtre..
    En ce moment par le canal CUBAVISION, pour ceux d’entre nous qui le recoivent et comprennent l’ espagnol il y a (comme toujours)des analyses très fines et très percutantes sur les récents évenements générés par la diarrée verbale l’imperialisme americain et ses valets.Nos amis cubains ont relaté un évènement qui s’est produit pour la première fois dans la salle de l’ assemblée générale qui a été de voir des dizaines de délégations de tous les pays venir après le vote triomphal de la résolution, rejoindre , dans la salle même,la délégation cubaine et féliciter le camarade Perez Roque qui avait exposé la demande cubaine pour la levée de l’ embargo.Il faut souligner l’importance de cet évènement car d’habitude les contacts bilatéraux entre les délégations se passent en dehors de la salle de l’ assemblée générale.

    j’attends de connaître votre mail pour d’autres commentaires sur le comportement de la direction du PCF( dont j’ai été aussi un militant, durant des années). Heureusement ici en Espagne lePC , malgré son réformisme a su rester digne avec Cuba. Il y a aussi les socialistes espagnols et andalou qui oeuvrent et voyage souvent à Cuba. Le gouvernement espagnol tente de trouver une situation de compromis pour faire accepter par l’ Union Européenne une autre réalité de la Révolution cubain. Mais c’est un autre débat .

    salutations internationalistes.
    Juan Ferrandiz Pastor

  8. cher Juan,

    merci de tout coeur pour tes paroles et pour le travail accompli pour Cuba, parce que nous sommes tous conscients que quand Cuba est resté debout, le monde entier et nous mêmes avons pu rester debout.

    J’en profite pour dire le joie que j’ai eu ce matin en recevant ce mot de Jorge Risquet. En France, certains l’ont découvert l’homme au cigare qui a mené les combats en Afrique… Dans l’odyssée de Cuba en Afrique. C’est un ami trés cher et un révolutionnaire, voici donc ce qu’il m’a écrit ce matine à propos de cet article.

    Danielle:
    Tu artículo « Defender a Cuba es defender nuestra libertad » es sencillamente formidable.
    La justeza de la causa se esgrime con una argumentaciòn irrebatible, precisiòn y belleza en el lenguaje.

    Los cubanos te lo agradecemos mucho,

    Amitiès

    Risquet

    Malheureusement en ce qui concerne le PCF, c’est plus désespérant, en 2003 j’ai vraiment eu honte pour ce parti, pour te donner un exemple le journal l’humanité a soutenu un « dissident », en fait un stipendié des Etats-Unis comme le reconnait Bush lui-même. A trois à la fête de l’huma de septembre 2003, nous avons fait signer 5000 personnes de la fête pour la levée des sanctions de l’Europe, CSP bien sûr a relayé la pétition. Nous n’aurions jamais pu faire signer tant de gens à trois, si dans les stands les militants ne nous avaient pas pris la petition et la faisaient signer eux-mêmes. Il nous suffisait de passer prendre les paquets de signature. Certes certains me connaissaient puisque j’ai été membre du comité central, mais il fallait une forte adhésion des militants pour qu’ils agissent ainsi malgré la condamnation irresponsable de la « direction » du PCF…
    Cette anecdote te dit le fond, quoique cette direction fasse elle n’a jamais obtenu que la masse des militants condamne Cuba et quoique fasse la presse et la télé elle n’obtient pas que le peuple français ait de l’antipathie pour ce peuple qui résiste.

    Voila et encore une fois merci..
    danielle Bleitrach


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