Ces entreprises françaises qui profitent de la colonisation israélienne par Ivan du Roy

(11 février 2009)2007-04-06t165720z_01_nootr_rtridsp_2_ofrbs-france-bouygues-immobilier-200704061
« Trois multinationales et une PME hexagonales sont impliquées économiquement de la colonisation de la Cisjordanie par Israël. La banque franco-belge Dexia finance plusieurs colonies. Alstom et Véolia comptent transporter leurs habitants à travers Jérusalem. La PME Manitou participe à la construction du mur de séparation. Toutes font du business en totale violation du droit international.
L’affaire commence à faire un peu de bruit en Belgique. La banque franco-belge Dexia finance plusieurs colonies israéliennes implantées en Cisjordanie. Comment l’ancien crédit local, spécialisé dans les prêts aux collectivités territoriales – régions, départements ou communes – en est-il arrivé à mener « une activité illégale au regard du droit international », comme le dénonce l’ONG belge de solidarité internationale Intal ?
« Je ne connais pas Manitou mais en fain de texte j’expose qui sont les principaux dirigeants et actionnaires de ces entreprises, comme cela si vous avez envie de vous déchaîner conttre les profiteurs de massacre faites le au niveau adéquat. Vous avez ma béndiction et de surcroît cela vous pemettra de comprendre les liens entre le grand patronat français, voire belge, goy pour l’essentiel et le monde politique et  l’origine « humaniste » de leurs capitaux. Au fait ça occuperait Bricmont d’aller s’attaquer à Dexia au lieu d’obstinément nous pondre des textes sur l’antisémitisme et ses vertus émancipatrices… Malgré tout…  Honnêtement personnellement je préfère aller faire un piquet de protestation contre ces patrons que contre ce couilon d’Arthur… Et ce quelle que soit leur religion d’origine… Mais parfois ça soulage. (note de présentation de Danielle Bleitrach).

« Trois multinationales et une PME hexagonales sont impliquées économiquement de la colonisation de la Cisjordanie par Israël. La banque franco-belge Dexia finance plusieurs colonies. Alstom et Véolia comptent transporter leurs habitants à travers Jérusalem. La PME Manitou participe à la construction du mur de séparation. Toutes font du business en totale violation du droit international.
L’affaire commence à faire un peu de bruit en Belgique. La banque franco-belge Dexia finance plusieurs colonies israéliennes implantées en Cisjordanie. Comment l’ancien crédit local, spécialisé dans les prêts aux collectivités territoriales – régions, départements ou communes – en est-il arrivé à mener « une activité illégale au regard du droit international », comme le dénonce l’ONG belge de solidarité internationale Intal ?
Dix ans plus tôt, Dexia entre dans le capital d’une caisse de dépôt israélienne, Otzar Hashilton Hamekomi (OSM). Sa participation devient majoritaire – à hauteur de 60% – suite à la privatisation de la caisse de dépôt qui prend le nom de Dexia Public Finance Israël. En 2003, le gouvernement israélien lance un plan de financement des communes qui ont du mal à boucler leurs budgets. 67 municipalités israéliennes, dont une dizaine de colonies, bénéficient d’un emprunt auprès de Dexia Israël. Qu’importe que la ville soit implantée du côté israélien ou palestinien de la ligne verte, la ligne de démarcation héritée de 1967 et reconnue par l’Onu pour définir la frontière entre les Etat hébreu et palestinien. Seul compte la solvabilité de la municipalité, comme le reconnaît le PDG de Dexia Israël, David Kappah, devant la Commission finance de la Knesset – le parlement israélien – le 19 juin 2007 : « Nous sommes une société commerciale et d’affaire. Pour nous la localisation géographique n’est pas pertinente. Ce qui l’est, par contre, c’est qu’une banque n’est pas obligée d’accorder un crédit au premier venu. Mais si l’on parle, concernant notre banque, de municipalités situées au-delà de la ligne verte, nous avons octroyé une aide financière ces deux dernières années et demi à Alfei Menasheh, Elkana, Beit-El, Ariel, Beit Aryeh, le Conseil régional de la Vallée du Jourdain, Givat Zeev, le Conseil régional de Har Hevron, Kedumim, Beit Aryeh (…). Cela veut donc dire que, oui, c’est nous qui les soutenons financièrement et c’est encore vers nous que l’on vient pour recevoir du crédit. »
Un idéal de développement durable
L’implantation de colonies israélienne en Cisjordanie viole la Convention de Genève, ratifiée par Israël, et plusieurs résolutions de l’Onu, notamment la résolution 446 du 22 mars 1979. Celle-ci considère que « la politique et les pratiques israéliennes consistant à établir des colonies de peuplement dans les territoires palestiniens et autres territoires arabes occupés depuis 1967 n’ont aucune validité en droit et font gravement obstacle à l’instauration d’une paix générale, juste et durable au Moyen-Orient. » En finançant certaines de ces colonies, Dexia et sa filiale israélienne font donc « gravement obstacle » à l’instauration de la paix.
La banque de crédit a beau jeu d’afficher son « idéal » de « développement durable ». Le Groupe a signé en 1998 la Déclaration des institutions financières sur l’environnement et le développement durable du Programme des Nations unies pour l’environnement. Dexia piétine allègrement au moins deux des principes du texte : « Les entreprises sont invitées à promouvoir et respecter la protection du droit international relatif aux droits de l’Homme dans leur sphère d’influence » et « à veiller à ce que leurs propres compagnies ne se rendent pas complices de violations des droits de l’Homme. » « Il est vain de croire qu’une banque de crédit local israélienne, en l’occurrence Dexia Publique Finance Israël, puisse travailler de façon éthique, sans participer à l’occupation », dénonce l’ONG Intal.
Les gouvernements belge, français et luxembourgeois ont injecté en octobre 2008 plus de six milliards d’euros dans Dexia, menacée de faillite par la crise. L’Etat français, par sa participation directe et via la Caisse des dépôts et de consignation, possède 23,3% de la banque. Les autorités belges (Etat fédéral et régions) en détiennent 11,4%. N’est-il pas temps que ces gouvernements s’intéressent à ses pratiques, en particulier lorsqu’elles violent les droits des peuples et le droit international ? Intal compte bien les y forcer. Avec une trentaine d’organisations belges, elle vient de lancer une campagne « Dexia, out of Israel », contre le financement des colonies israéliennes par la banque franco-belge. Plusieurs communes belges ont déjà adopté des motions allant dans ce sens. Le PDG de Dexia, Pierre Mariani, un proche de Sarkozy, s’est pour l’instant contenté de répondre que ces prêts représentent « moins d’1% » de l’ensemble des crédits accordés.
Un tramway nommé polémique
L’affaire du tramway de Jérusalem est davantage connue. Un projet de ligne de tramway d’une quinzaine de kilomètres doit relier Jérusalem Ouest, en territoire israélien, aux colonies israéliennes de Jérusalem Est, en Cisjordanie palestinienne. Un premier tronçon doit entrer en service en 2010. Ce projet est perçu comme une manière d’entériner l’annexion et l’occupation d’une partie du territoire palestinien conquis par l’armée israélienne en 1967, et d’enclaver encore plus Jérusalem Est, que les Palestiniens revendiquent comme capitale. Deux multinationales françaises sont impliquées dans le consortium « Citypass » aux côtés d’entreprises et de banques israéliennes : Véolia transport et Alstom, via sa filiale CitadisIsrael Ltd. Alstom doit fournir 46 rames de tramway et a obtenu une concession de 30 ans pour l’exploitation de la ligne. Les transports publics israéliens représentent un marché de 189 millions d’euros pour la multinationale, détenue à 30% par Bouygues.
Au sein de l’entreprise, la CGT a manifesté à plusieurs reprises son opposition à ce contrat. « Israël est en guerre directe et ouverte contre la population palestinienne dans les territoires entourant cet État, et ceci pour son propre compte et non pas en exécution d’un quelconque mandat donné par telle ou telle institution susceptible de lui conférer la moindre apparence de légitimité internationale. Les événements à Gaza montrent à quel point la stratégie appliquée par Israël est dépourvue de scrupules quant au non-respect de la population palestinienne comme êtres humains (…). Nous considérons que notre travail à nous, salariés d’Alstom, ne doit en aucune manière contribuer à l’exécution d’activités au bénéfice de l’État d’Israël, et il est de la responsabilité de notre employeur d’adopter l’attitude qui s’impose : renoncer à la participation au contrat. », indique le syndicat dans un communiqué du 14 janvier. Mais les syndicalistes français n’en sont pas encore arrivés au point de bloquer les ateliers de fabrication, à l’image des dockers sud-africains qui ont, le 6 février, refusé de décharger un cargo en provenance d’Israël dans le port de Durban.

 

Les poubelles des colons chez les Palestiniens
Véolia a de son côté directement pâti de sa participation au consortium. Suite à une campagne d’ONG suédoises, le conseil municipal de Stockholm annonce le 20 janvier que Véolia, en charge du métro de la capitale scandinave depuis dix ans, était évincé au profit d’un autre opérateur. Un contrat de 3,5 milliards d’euros est parti en fumée, officiellement pour des raisons commerciales mais sur fond d’intense campagne médiatique. « Ceci est un autre signe clair de l’importance pour les acteurs commerciaux de ne pas associer leur marque à des comportements anti-éthique. En ce qui concerne les colonies illégales en territoire palestinien occupé, on peut déjà voir un mouvement des compagnies internationales qui cessent toute activité dans les colonies », s’est réjoui Joakim Wohlfeil, membre de Diakonia, une ONG chrétienne de solidarités internationales.
La branche « environnement » de Véolia et sa filiale Onyx sont également critiquées pour leur gestion d’une décharge située en territoire palestinien : le site de Tovlan, à proximité du Jourdain. La décharge reçoit plus de 600.000 tonnes de déchets par an, principalement en provenance de 21 colonies israéliennes. Les municipalités palestiniennes voisines ne peuvent profiter de cette infrastructure à cause de la politique tarifaire pratiquée par Véolia. « En 2006, la collecte d’une tonne de déchets dans le site coûtait environ 40 shekels (7,6€), un prix que les municipalités palestiniennes ne peuvent pas payer. En plus des frais de dépôt des déchets, il faut ajouter un montant substantiel pour le transport des déchets par camions régulièrement entravés par les nombreux check-points situés partout en Cisjordanie », explique Adri Nieuwhof, militante de défense des droits humains basée aux Pays-Bas. Dans son bilan d’activité 2005-2006, Véolia indique que la décharge de Tovlan se situe en Israël…
La dernière entreprise directement impliquée auprès des colonies israéliennes n’est pas une multinationale mais une société de taille moyenne. Manitou, basé à Ancenis en Loire-Atlantique, compte 2.600 employés. Ce « leader mondial de la manutention tout terrain », au chiffre d’affaires de 1,2 milliards d’euros, fournit machines et bulldozers pour la construction et l’entretien du mur de séparation, érigé par le gouvernement israélien, dont le tracé empiète largement sur le territoire palestinien. Financement des colonies, transport public pour les colons, gestion de leurs déchets, et enfin protection de ces mêmes colonies implantées en territoire occupé… L’hexagone peut être fier du dynamisme de ses entreprises auprès des fauteurs de guerre !
Ivan du Roy

 

Dexia: irectoire de l’entreprise (juillet 2006 maj 2008) [modifier]

 Conseil d’administration[3] [modifier]
Jean-Luc Dehaene , président (2008
Pierre Mariani (2008)
Gilles Benoist (1999 – 2010)
Rik Branson (2001 – 2010)
Guy Burton (2001 – 2007)
Anne-Marie Idrac (2004 – 2008)
Fabio Innocenzi (2006 – 2010)
Denis Kessler (2000 – 2010)
Serge Kubla (2005 – 2010)
Serge Kubla (2000-2010)
Bernard André LUX(2005 – 2009)
Dominique Marcel (2005 – 2010)
Francis Mayer (2003 – 2008)
Jan Renders (2003 – 2008)
Gaston Schwertzer (1999 – 2008)
Anne-Claire Taittinger (2001 – 2007)
Marc Tinant (2001-2010)
Sir Brian Unwin (2000 – 2010)
Francis Vermeiren (2004 – 2009)
Observateur: Frank Beke (2001 – 2006)

 Comité de direction[4] [modifier]
Pierre Mariani, administrateur délégué et président du comité de direction
Jacques Guerber, vice-président du comité de direction
Rembert von Lowis
Dirk Bruneel
Xavier de Walque

 Comité exécutif[5] [modifier]
Ce comité est composé des six membres ci-dessous auxquels il faut ajouter les cinq membre du comité de direction.

Alain Delouis, Services financiers au secteur public
Hugo Lasat, Services financiers aux particuliers
Benoit Debroise, Trésorerie et marchés financiers
Luc Auberger, Finance
Claude Piret, Risk Management
Marc Huybrechts, Opérations & IT

ce directoire est exemplaire de ce qu’est le patronat non seulement français mais belge, je vous signale à ce propos qu’il y a une heure Ethias la société d’assurance liée au public a renforcée sa présence dans Dexia.

Maintenant si on regarde Alsthom

capitaux au 26 juin 2006 : flottant 75,24 %, Bouygues 25,1 % (avril 2006), salariés 1,5 %.

Fin avril 2006, Alstom et Bouygues ont en effet annoncé la reprise par ce dernier de la part de l’État, cette transaction ayant été finalisée le 26 juin 2006 après autorisation de la Commission européenne.Je signale qu’à ma connaissance premiérement Bouygues est parfaitement goy. Simplement il a ceci de commun avec veolia et dexia qu’ils sont totalement liés à l’Etat français et qu’il n’ont jamais aussi bien prospéré que sous Mitterrand. En 1952, Francis Bouygues profite du contexte de reconstruction de la France après la Seconde Guerre mondiale pour fonder en région parisienne la société Bouygues (anciennement E.F.B.), spécialisée dans la construction de bâtiments. En 1955, Bouygues se lance dans la construction de cités HLM dans le cadre de programmes largement financés par l’État français, lancés pour subvenir aux besoins grandissants de logements (en partie dans la continuité de l’appel de l’abbé Pierre pendant l’hiver 54). En 1959 l’entreprise développe la préfabrication industrielle et continue ensuite de profiter des grands projets de l’État, tout d’abord avec le programme autoroutier français des années 1960 qui permet à Bouygues en 1965 de développer un secteur travaux publics et génie civil, puis grâce à l’obtention de marchés prestigieux comme le Parc des Princes, le palais des congrès de Paris (Porte Maillot) ou encore l’aérogare 2 de Roissy.

En 1970 la société est introduite en bourse. Les années suivantes, Bouygues construit des plateformes pétrolières off-shore, prémices de son internationalisation qui débute réellement dans les années 1980, au moment où la société commence aussi à se diversifier. Cette diversification passe d’abord par la prise de contrôle en 1984 de SAUR, un des principaux groupe de distribution d’eau, et en 1987 de TF1, dont la privatisation a été décidée par le gouvernement. Bouygues procède également, en parallèle, à une intégration horizontale, c’est-à-dire au rachat d’entreprises concurrentes dans le domaine du bâtiment (croissance externe). La diversification s’accélère dans les années 1990 avec la création de LCI en 1994, le lancement du troisième opérateur français de téléphonie mobile, Bouygues Telecom, en 1996, et du bouquet numérique TPS pour concurrencer Canal+. Malgré la diversification, le bâtiment reste, dans les années 1990, responsable de la moitié du chiffre d’affaires de Bouygues, qui a notamment profité de la politique de grands travaux initiée durant les années Mitterrand (grande arche de la Défense, Bibliothèque nationale de France, pont de Normandie, stade de France…) ainsi que de grandes commandes à l’étranger (Mosquée Hassan II à Casablanca, palais des congrès de Hong Kong, rénovation de La Mecque, Turkménistan …).

Le siège social de l’entreprise Bouygues se trouve au 32 avenue Hoche à Paris. Le siège social de Bouygues construction (Challenger) se trouve à Guyancourt dans les Yvelines.

5 commentaires

  1. « Je signale qu’à ma connaissance premiérement Bouygues est parfaitement goy ». Je comprends ta colère à propos de Bricmont, Danielle, mais je crois que tu exagères un peu, là. Goy ou juif, pour une entreprise, on s’en moque, et ça n’a guère de sens. C’est une entreprise capitaliste, c’est tout.

    Sur les méfaits de Dexia, ex-Crédit Local, je voudrais aussi signaler qu’il a osé refiler des masses de crédits toxiques, à taux variables indexés sur on ne sait quoi, aux collectivités locales – départements, mucipalités, etc. Tu te doutes de ce que deviennent ces taux variables, aujourd’hui. Les contribuables locaux (dont moi) vont payer une sacrée note, pendant des années.

    La surveillance et le contrôle des entreprises, il y a là un sacré chantier. Pour Dexia et les autres, ce n’est pas compliqué: tout le crédit doit être nationalisé, point final – il l’est déjà de fait pour l’essentiel. Mais pour les autres, le contre-pouvoir syndical ne suffit pas. Il me semble que quelque chose du genre d’une Cour des comptes qui surveillerait les entreprises bénéficiant d’argent public ne serait pas une mauvaise idée…

  2. Il n’y a pas que bricmont, je dirais même que bricmont est nettement le plus fréquentable du lot, je ne le crois même pas antisémite c’est simplement qu’il se laisse guider par un filon… Il y a infiniment pire… il y a réseau de traducteurs, il des gens autour d’Israël shamir (il prétend s’apeler comme ça) qui sont littéralement cinglés mais qui en fait rejoignent le réseau de traducteurs en question, il y a des gens que j’ai même défendus parce que je croyais sincérement qu’ils étaient victimes d’accusations immerités (j’ai même tenté de défendre Dieudonné c’est dire)… C’est infect et je pèse mes mots… Et crois bien que s’ils osaient dire le quart de ce qu’ils disent des juifs sur les arabes, les iraniens, les indiens, les chinois, les africains, je gueulerais tout autant, ces gens m’écoeurent, ils sont le stricte pendant des sionistes racistes, ils s’autoentretiennent mutuellement…

    Mais ce que tu dis ce sont des capitalistes c’est exactement ce que je dis, qu’ils soient juifs, bantous ou que que ce soit d’autre m’importe peu, le problème est le pillage, l’exploitation, le racisme, le colonialisme et aujourd’hui il s’exerce en priorité et en toute impunité contre les Palestiniens.

    Danielle Bleitrach

  3. Il faut que j’ajoute quelque chose: si vous saviez comme j’en ai ras la tasse de ces histoires de juifs ou pas juifs.. C’est un vrai papier tue-mouche. Je crois que si j’exécre les deux catégories, celle des judéophobes et celle des sionistes maniaques c’est que j’ai l’impression d’avoir une scie qui m’irrite une carrie dentaire… le dernier c’est un mec de la LICRA qui déclare rien de moins que le sionisme est l’affaire des juifs – Excuse ducon il y a au moins une autre catégorie concernée ce sont les Palestiniens- et après avoir affirmé cette chose qui donne toute latitude à tuer puisque les Palestiniens n’existent plus dans cette vision d’autiste, il part dans un discours délirant sur « l’utopie devenue réalité », le rêve réalisé, tu parles d’un cauchemar: comment une si mauvaise idée a-t-elle pu aussi mal tourner? C’est à se le demander…

    Tout son discours rendrait antisémite n’importe quel être doué de raison mais non il poursuit… Et ce après que nous soyons gorgés de bombardement de femmes et d’enfants…

    Et quand ce genre d’abrutti arrête ce sont les judéophobes qui prennent le relais en disant de fait la même chose. Moi j’ai l’impression d’être le gars qui est conduit en camp de concentration et qui réclame l’application de la Convention de Genève..; Tu parles, ils n’arrêtent pas on dirait un choeur…

    Alors quand je dis ça, il y a toujours le petit malin qui intervient et qui me dit « puisque tu ne crois pas en dieu, puisque tu détestes le sionisme et les sionistes, pourquoi tu te considères comme juive ?

    Pourquoi je renoncerai à une part de moi-même? j’ai quitté le PCF, ces gens là ne m’intéressent plus du tout et pourtant je sais que je suis communiste… et de surcroît, espèce d’andouille va dire ça à Hitler, est-ce que tu as vu tous les gens qui considèrent que sarkozy est juif parce qu’il a un grand père qui l’était, c’est de l’ordre de l’imprégnation pour tous ces malades… Tu as vu le texte de thierry Meissan sur Sarkozy créature de la CIA, toutes les lignes il y a un truc sur sa »judéité » comme preuve de son affiliation à la CIA… Tu crois qu’en voyant mon nom il me prendront pour un rejeton de la noblesse bretonne ?

    Danielle bleitrach
    PS Il y a au moins trois raisons essentielles de mon amour pour les Chinois
    1) Ils ont fait la révolution et continuent à être dirigés par un parti communiste
    2) je partage leur passion pour les pandas
    3) l’antisémitisme est pour eux une catégorie parfaitement exotique…

  4. Danielle, je comprends très bien non seulement ce que tu soutiens, mais ce que tu ressens. Je n’ai pas trouvé de solution face à ce déferlement de la bêtise en ping-pong. Tout ce qu’on peut faire, je crois, c’est nommer les émotions qui parlent (la peur, la haine, l’envie, etc), et quitter la discussion – il ne faut pas trop se commettre avec ça.

    Ce qui est particulièrement insupportable, dans ces discussions-là, c’est le mélange, dans le même discours, entre une argumentation rationnelle pertinente, d’un côté, et les pires stupidités de l’autre. Ca se détecte assez bien si tu cherches ce que Freud appelle les « raisonnements du chaudron ». Dès que tu l’as vu, tu le dis, et tu t’en vas.

    N’empêche que maintenant nous savons comment te faire suer à volonté: il suffit de dire tout le mal que nous pensons du panda, cet animal stupide et fainéant qui ne fait l’amour que deux fois par an.

  5. Il y a peut-être des lecteurs qui ignorent la witz du chaudron, Freud pour expliquer comment un sujet tente dissimuler la responsabilité de son désir inconscient, raconte cette blague juive (witz en yddish) :

    Un homme emprunte un chaudron à un ami.
    Quand il le lui rend, l’ami se plaint que le chaudron est percé.
    Alors pour se défendre notre homme déclare :
    « Je ne t’ai jamais emprunté ton chaudron,
    et puis je te l’ai rendu en bon état,
    et d’ailleurs il était déjà percé. »

    La mauvaise foi, la stupidité opaque me fascine comme un serpent fascine un petit lapin, j’écoute en me disant « mais où veut-il aller et de quoi parle-t-il et je suis engluée, j’étouffe… Parce que justement je crois que c’est ça la théorie du chaudron : le désir est désir de l’impossible, de l’indicible, du contradictoire, voire désir pur: désir de rien. Freud ne dit pas autre chose dans le plaidoyer de l’emprunteur de chaudron.le désir vide n’a plus d’objet mais, il est révélateur d’une tension qui culmine chez l’hystérique qui refuse les ersatz habituels dont nous nous contentons. Alors j’écoute fascinée pour savoir de quoi ce « raisonnement du chaudron » nous parle. Avoir pour désir quelque chose de non identifiable, ne pouvoir donner aucune signification à notre angoisse est le propre de l’homme et du … Panda. Qui en a renoncé à copuler…

    C’est ^pour cela que le premier qui dit un mot de mal des pandas je le flingue, je veux bien que l’on soit antisémite ou phiolosémite ou sioniste toutes catégories à mes yeux équivalentes mais le pandaphobe m’est totalement insupportable. Non seulement le panda est un boulimique contemplatif mais peut-on réellement lui reprocher de s’interroger sur la nécessité de la reproduction de l’espèce quand on voit le monde comme il va… Et à quel point le désir du rien, la pulsion devenant boulimie est plus révélatrice de l’absolu…


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